Depuis le silence des agneaux, les cannibales ont renoncé à manger proprement
Et la réalisatrice a renoncé à faire quelque chose de cohérent.
Le rythme est lent, la musique lancinante, les dialogues rares. C'est très contemplatif, très tranquille, peut-être même un peu endormi.
Puis, parce que c'est dans le scénario, on a droit de temps en temps à une petite scène trash à la limite du grotesque avant de repartir à deux à l'heure dans la vie quotidienne.
A part la séquence de mangeaille finale, les évènements semblent arriver totalement au hasard, sans parler de l'enquête de l'américain qui est d'une mollesse et d'une absence de tension atterrantes.
Puis sa moustache, bordel.