Voilà une bonne surprise de voir un film de science-fiction ukrainien aux décors et effets spéciaux réussis et qui revisite le sujet le plus traité au cinéma, « Boy meets girl », comme disent les anglophones. A travers Andriy Melnyk qui pilote, avec son robot Maxim, une navette spatiale transportant des déchets nucléaires sur Callisto (= Jupiter IV, 2e plus grand satellite de Jupiter, après Ganymède, 4 800 km de diamètre), atteint au bout de 2 ans, et qui apprend que la Terre vient d’exploser alors qu’il lui reste 72 000 km à parcourir, c’est « 2001, l’odyssée de l’espace » (1968) de Stanley Kubrick [film auquel il est fait référence, entre autres, par la musique « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss], en plus court (1h41 au lieu de 2h29) et revu par Claude Lelouch.