Un 22 juillet par constancepillerault

Même sujet que le film d'Erik Poppe, Utoya 22 juillet. Mais alors que ce dernier se concentrait sur l'attaque sur l'île d'Utoya, filmée quasiment en temps réel du point de vue des jeunes gens (on apercevait peu le tueur), celui-ci fait un compte-rendu assez complet de l'affaire (de la préparation de l'attentat à Oslo, jusqu'au procès de Breivik), d'où une durée peut-être un peu excessive (mais sans longueurs complètement inutiles).

Ici, le film met l'accent sur le personnage de Breivik et sur ses motivations. C'est quand il déclare que "nous -les groupuscules d'ultra droite qu'l pretend fréquenter, ou avec qui il aurait été en , voire même qui sont un fantasme de sa part- sommes invisibles -des gens normaux se fondant dans la foule- " et qu'il pourrait y avoir d'autres actions (qu'il voit comme une guerre) qu'il est le plus glaçant. Ca pourrait bien se vérifier . D'ailleurs la police a laissé er des indices comme quoi il préparait quelque chose (par ex l'achat de produits chimiques pour fabriquer une bombe), se concentrant trop sur les islamistes.

Réalisation très efficace et excellente interprétation (à noter qu'alors que lefilm a été tourné en Norvège avec des interprètes locaux, le film est interprété en anglais...