(Publiée en 2017 mais corrigée en 2021 car je découvre que c'est aussi écrit par René Lefèvre, un acteur, vrai résistant et écrivain, dont je viens de revoir 'Le corps de mon ennemi' de Verneuil.
Ce René Lefèvre est aussi ami de Jean Gabin dont il a écrit, avec Michel Audiard aux dialogues, l'amusant "Rue des prairies)."
Seconde Guerre Mondiale en : des maquisards libèrent d'une prison 12 hommes de divers réseaux de résistance...arrivés à leur planque, il découvre qu'un 13e s'est immiscé !
Ce 13e apôtre est sans doute un traitre, mais ils ne savent pas lequel...une peu comme dans 'The Thing' de John Carpenter. ^^
Ou est-ce un '13e Guerrier'? (comme le titrait John McTiernan)?
Merci à Impétueux dont la critique négative mais ionnante à lire m'avait poussé à saisir cette liste de micro remarques:
___pour un film de 1966, je l'ai trouvé très étonnant et crédible:
___la scène du camion fou dont ils perdent le contrôle dans la pente est pleine de suspense, surtout quand un plan, de plus en plus large vu du ciel, révèle 2 dangers supplémentaires inattendus (un virage aigu arrive alors qu'une colonne de l'armée Allemande est dans la montée) **
...tout cela est réalisé sans drone ou effets spéciaux en 1966.
**
___la mort dans le beau grenier du jeune maquisard alité est très émouvante et quelle bonne idée d'avoir gardé le bruit de l'arbre que les autres sont en train de couper dehors!...le son de la hache résonne comme un battement de coeur ralentissant;
et son si triste dernier souffle est au moment de la chute de l'arbre:
" Je ne me suis jamais réveillé le matin avec une fille"
DOOM!
_Jacques Perrin, en ce qui deviendra un contre-emploi, est remarquable en violent vengeur sans miséricorde: la scène où il tue de rage un homme (pas de spoiler) est mémorable.
La caméra est en caméra subjective, de son point de vue, on ne voit que son bras et à son bout, l'arme qui tire...façon jeu vidéo ou Halloween de Carpenter, mais en 1966...et quand un est blessé, l'écran devient rouge et vacille, comme des années plus tard, les plans de jeux vidéo (qui croient tout inventer ^^ )
Dans l'ensemble une surprise en bien, un bel hommage ...j'espère qu'il tiendra le coup à mon prochain visionnage: (je découvre grâce à livre écrit par un agréable conteur, Jean Pierre Chabrol. )
Sans parler de la répartie de Charles Vanel, fatigué, quand un blanc-bec lui dit:
"Alors papi, on vieillit?"
"Ben toi aussi petit, tu vieillis, mais tu ne le sais pas encore"