Le meilleur d'Underworld

Underworld 2 - Evolution est la suite directe (très directe) du premier opus. On se retrouve directement après la mort de Viktor. Sélène est en fuite avec Michael et veut libérer Marcus pour en découvrir plus. Évidemment tout ne va pas se er comme prévu !
On le sait, Underworld est typiquement le genre de franchise qui peut s'effondrer sur son second volet. Pour ma part je ne trouve pas que cet opus soit véritablement en dessous. Sa grande force est qu'il est une suite vraiment directe. Du coup on retrouve une vraie continuité entre les deux opus. Malgré les 3/4 années d’intervalles, on retrouve Sélène au même endroit dans la situation dans laquelle elle était. C'est parfois ce qu'il manque à certaines séries : une vraie continuité narrative. Ici on la retrouve et c'est plutôt agréable !


L'intrigue en elle-même manque peut-être de tranchant et est très attendue. On se doute que tout ne vas pas se er comme prévu, que Marcus va tout faire pour déglinguer Sélène pour libérer le fréro en cage. C'est encore une fois assez linéaire mais suffisamment solide pour tenir les 1h40 prévues. Tout cet opus (en tout cas au départ) tourne autour de se pendentif, sur la quête d'identité de Sélène qui a appris que Viktor avait massacré sa famille. Elle veut alors saisir le pourquoi du comment tout en protégeant Michael. Au final c'est peut-être un peu bordélique mais ça tient. Le tournant du film se trouve lors de la visite chez Tanis qui nous éclaire tant sur l'origine de Marcus & Cie et sur le é de Sélène. Au final l'enjeu premier devient secondaire pour laisser place a une vraie logique d'exécution de l'autre.
Le film est alors construit en deux parties : la première où Sélène et Michael fuient Marcus, la seconde, où ils retrouvent Cornelius et où ils vont devoir se battre contre ses deux fils : Marcus et William. Oui, c'est simple mais efficace pour ce type de film. Et surtout, on utilise de manière plutôt intelligente les petites histoires éludées par-ci par-là dans le premier opus.


Ce volet a autant de panache que le premier, on retrouve l'univers noir et gothique très sombre, gris et bleuté qui fait l'immense force d'Underworld. Le combat final est plutôt sympathique visuellement. De manière générale, Underworld possède une réalisation très classique qui ne plombe pas le film sans forcément le transcender non plus. Son identité visuelle couplée à une réalisation dynamique font mouche.
Une nouvelle fois, Kate Beckinsale est parfaite pour ce rôle. Son personnage prend un peu plus de profondeur et c'est agréable de découvrir son é. Sélène est un personnage franchement intéressant qui donne à Underworld une toute autre envergure par moment. Surtout quand la franchise utilise toutes les possibilités données par l'univers des vampires : transmission de gênes, connaissances du é, saut vertigineux, etc. Quand Underworld s'assume clairement, c'est vraiment plaisant et il est dommages qu'on ne retrouve pas cette utilisation plus souvent !


Au final, ce second opus de Monde Infernal (comme dirait nos amis québecois...) deuxième du nom reprend les arguments du premier opus. On retrouve l'aspect esthétique si cher à Underworld, on gagne en spectacle ce que l'on perd dans la qualité de l'intrigue (et encore, la perte est très légère). Underworld 2 - Evolution est l'opus qui pousse le plus loin l'univers Underworld en utilisant toutes les possibilités offert par l'univers. Car à la réflexion, c'est bien cet opus où l'on retrouve toutes ces richesses du monde des vampires. Clairement mon volet préféré !

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le 15 juil. 2015

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Halifax

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