Un politicard du Jura maritime (oui, oui) marie sa fille, oie blanche à peine sortie du couvent, à un aristocrate (J.Poiret). Le rival (Darry Cowl) du jeune marié fait sont possible pour l'empêcher de consommer le mariage en vue de l'annuler.
Cet argument trivial (et si peu réaliste) marque le début d'un vaudeville toujours plus abracabrant et échevelé, avec portes qui claquent, maitresse partagée, vêtements échangés...Du grand classique d'une époque révolue dont le rythme et l'absence totale de sens, parviennent parfois, au plus fort des imbroglios et quiproquos complaisants, à vaincre notre résistance devant de tant de séquences si peu élaborées...Ce n'est pas qu'on rit mais les comédiens font le métier avec enthousiasme.
Il est vrai que le film doit beaucoup à ses interprètes. Clément Duhour a réuni la fine fleur de la comédie populaire de l'époque il faut reconnaitre que les numéros d'acteurs des Poiret et des Mondy, des Jean Richard, Michel Serrault et consorts sont entrainants. Côté mise en scène, ce n'est pas du simple théatre filmé au sens où le sujet se déroule dans différents décors et accentue ainsi l'impression d'un grand remue-ménage.