Ça y est, j’ai enfin le droit d’en parler sans risquer de me faire taper sur les doigts !
Il y a quelques jours, j’étais à Londres pour assister à la projection du dernier film d’Alex Garland, et comment vous dire… je n’ai jamais fait un aller-retour aussi rentable sur le plan cinématographique !
Warfare, c’est l’histoire vraie d’un bataillon américain bloqué dans un bâtiment en Irak, contraint de survivre dans des conditions extrêmes pour espérer regagner leur base sain et sauf.
Si Alex Garland m’avait un peu perdu avec Civil War, ici c’est une tout autre histoire ! Le film évacue tout scénario envahissant : ici, il n’est question que de guerre, de survie, et rien d’autre. Et c’est justement là que le film excelle ! En nous enfermant avec ces soldats américains dans un quasi huis clos sous tension permanente, le réalisateur ne se perd jamais dans des enjeux politiques ou sociaux.
Il se concentre uniquement sur ce groupe de soldats auquel on s’attache rapidement — presque malgré nous — sans même vraiment les connaître, dans une mission aussi floue que dangereuse.
Les combats frontaux sont rares, l’ennemi quasiment invisible, et pourtant, je n’ai jamais autant ressenti l’horreur de la guerre que pendant ces 1h30 de film.
Alex Garland signe ici un immense film de guerre, qui vient se poser avec honneur aux côtés de La Chute du faucon noir, un film qui, pour moi, n’avait encore jamais été égalé jusqu’à maintenant.