Tic, tac, tic, tac…
C’est l’histoire d’une mère donnant naissance à un enfant non désiré, qui chamboule sa vie de couple dans laquelle tout semble parfait. Cet enfant, Kevin, est empli de haine. Une haine façonnée par le rejet de sa mère qui, au fil des ans, fera de lui un monstre.
Difficile de décrire les sentiments qui me parcourent au générique de fin.
Puissant, bouleversant, ce film secoue pendant 1h50. L’alternance flashbacks/scènes du présent est très bien menée, ce qui renforce le trouble que nous, spectateurs, ressentons à la vue de cette guerre qui oppose la mère, incarnée par Tilda Swinton et son fils, Kevin. Ou plutôt, nous assistons au spectacle de Kevin pour sa mère, unique spectatrice.
S’il ne fallait citer qu’un acteur, je choisirais Ezra Miller, époustouflant dans le rôle de Kevin adolescent. Il apporte une dureté au film et renforce le malaise dans lequel on est plongé dès les premières minutes.
Tic, tac, tic, tac.
BOUM
Cette bombe cinématographique se termine par l’irréparable et le vent d’un espoir.
Ce film dérange, ce film dégoute mais ce film se fait adorer.
Je ne peux que vous conseiller de le voir.
Eva : You don't look happy.
Kevin : Have I ever ?