Frottez fortement vos dents ! Allez-y ! Frottez et frottez encore ! Déchaînez-vous !
Sion sono est un des mes réalisateurs contemporains préférés et son dernier film confirme ma pensée.
Tout commence par un sport publicitaire dans lequel on voit la jeune fille d’un yakuza chanté pour du dentifrice. On suit ensuite un groupe d’ado tous ionnés de cinéma et prêt à faire un chef d’œuvre quitte à mourir tandis qu’un chef yakuza meurt suite à sa défaite. Ensuite, on retrouve ces personnages dix ans plus tard. En parallèle, Muto, le père de la jeune fille veut faire d’elle une grande actrice pendant que Ikegami, le remplaçant du chef yakuza mort, s’éprend de cette fille.
Toutes ces trames vont se rassembler pour faire un film de grande qualité.
Pour qualifié "Why don’t you play in hell ?" plusieurs mots viennent directement à l’esprit.
Tout d’abord ce film est terriblement jouissif et décalé. Sous des airs de Tarantino dans un monde de yakuza, Sion Sono rajoute sa touche personnelle pour rendre ce film drôle dans un bain de sang.
Ce film est dynamique, jamais en perte de vitesse, on est transporté dans ce film.
On peut remarquer certaines ressemblances avec Love Exposure notamment grâce à la musique, ce qui n’est pas vraiment pour nous déplaire.
Et enfin, la fin. Un final totalement déjanté à l’image ce film.
Why don’t you play in hell est un film comme on en voit rarement