Wolf Man constitue un cas d'école de supercherie filmique, feignant de renouveler artificiellement un genre en l'affublant de considérations post me too. Qu'importe que le récit mette en avant un personnage de femme forte face à un monstre de masculinité toxique - oui, le symbolisme est à ce degré de subtilité -, ces fausses pistes thématiques ne prennent jamais corps. Enième ersatz d'épouvante au rabais, le film ne revisite jamais sa figure séminale de manière pertinente et se contente d'aligner lâchement les situations et twists les plus éculés. Propret, mais instantanément condamné à l'oubli.