Dans ce mouvement qui voit le cinéma français (et européen : Wim Wenders, Perfect Days) se mêler de plus en plus souvent au cinéma asiatique, qu’il soit coréen (Hiver à Sokcho, Koya Kamura ; Retour à Séoul, Davy Chou), japonais (Une Part manquante, Guillaume Senez ; Stupeur et tremblements, Alain Corneau), vietnamien (L’odeur de la papaye verte, Trần Anh Hùng), on peut espérer voir poindre une rivalité entre stars françaises en fin de carrière parties se refaire une virginité cinématographique dans cet orient parfois extrême, et si Isabelle Huppert a ouvert le bal avec bonheur, et avec un grand (dernièrement, La Voyageuse, Hong Sang-soo), Catherine Deneuve ne pouvait que l’imiter, mais pour l’instant avec beaucoup moins de réussite, car le film parle tellement de mort que la rare spectacteur le devient aussi, d’ennui. Pas grand chose à sauver, à part la photographie, car, à l’image de l’actrice principale, même Jeanne Cherhal paraissait avoir perdu son et ses esprits.