A nos corps dépendants
Question : que dire d’un film qu’on a pas entièrement compris ? Option N°1, dite du melon : c’est n’importe quoi, ça ne veut rien dire. Option N°2, dite de l’humble : je suis limité...
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le 9 févr. 2017
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J'attendais beaucoup trop de "Your Name". Mes potes ont pleuré sur ce film qui était jugé meilleur que "Princesse Mononoké".
Ici, je ne vais surtout pas critiquer le dessin : c'est du caviar pour les yeux. De plus, le contraste de la vie citadine et campagnarde est remarquablement marqué.
Le scénario de base est excellent : qui n'a pas rêvé de se retrouver dans la peau de quelqu'un d'autre ?
Mon blocage réside dans un ensemble d'incohérences scénaristiques altérant la suspension consentie de l'incrédulité accompagné par un rythme assez bancale. Je ne me suis aussi pas assez attaché aux personnages : ils ent leur temps à se faire er pour quelqu'un d'autre donc adaptent leur personnalité.
De ce fait, les twists ne sont pas assez crédibilisés voire justifiés alors qu'ils sont excellents :
Mitsuha qui retrouve Taki jeune de 14 ans sans que celui-ci ai changé de physique (Sérieux, garder un même physique entre 14 et 17 ans, c'est assez exceptionnel)
Pourquoi les messages dans le téléphone disparaissent ? Quand bien même, j'ai de la peine pour les personnages qui ne prennent pas le temps d'écrire sur du papier.
Pourquoi les potes de Taki ne racontent pas le bordel qu'il a foutu avec sa recherche de Mitsuha en pleine campagne, il ne sont pas amnésiques eux.
Taki se réveille en pleine montagne avec du stylo sur le bras et reprend une vie normale sans aucune vraie investigation de sa mésaventure. Sans pression.
Sérieux Taki ? T'es mignon mais tu peux pas te concentrer pour marquer ton nom et nous éviter une fin crispante de "Est-ce qu'ils vont finir par arrêter de se croiser et enfin se retrouver ?"
Tout ça pour dire qu'il faut prendre le voyage dans le temps avec des pincettes mais aussi ne pas trop appuyer sur la séparation d'amoureux (Moi c'est pas ça qui va me faire pleurer, déso pas déso)
Créée
le 9 déc. 2016
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