J'ai remarqué assez tôt ce jeu, même avant sa sortie, sur Steam Greenlight. Ce qui m'avait frappé, c'était l'ambiance. Sur ce point-la, il se démarquait largement : on est mis dans la peau d'un mangaka-hikikomori-ninja, qui doit remplir quelques missions, comme trouver un éditeur à un bout de la ville ou battre un boss à l'autre, au cours de 5 longs niveaux. Ce personnage est un peu la vision fantasmée du Japon ordinaire qu'avaient les gamins des années 90, naïfs, comme moi. Parkour, baston, grand bâtiments, musique 8 bits... Ceux qui ont eu une Master System devraient tout comme moi sentir les souvenirs remonter.
D'un point de vue technique, le jeu est fluide (encore heureux !), la sensation de voltige est agréable. Tout s'enchaine assez facilement, étant donné que le nombre de vies est infini (chaque mort ramène au début de l'écran). On est tout de même incité a finir chaque niveau en moins de 5 morts avec les succès Steam correspondants, qui pour le coup, augmente la difficulté dès le premier niveau.
A par quelques moments où les rebonds sur les murs ne fonctionnent pas trop, rien à dire !
On oublierait presque qu'on est sur PC.