Sans être révolutionnaire, Baldur's Gate : Dark Alliance est à mes yeux une transposition solide du hack and slash à destination des consoles, même si les combats n'étaient pas aussi intensifs, à cause d'un contrôle à la manette plutôt qu'à la souris. Je garde tout de même un bon souvenir des batailles, des mécaniques de jeu bien huilées – même si peu nombreuses – et de cette atmosphère générale portée par une bande son qui a immédiatement fonctionné sur moi, dès l'arrivée sur l'écran titre. Les graphismes étaient très réussis pour l'époque, avec une attention particulière portée sur les effets de sorts et l'environnement.
Le titre n'était pas exempt de défauts, loin de là, à commencer par une écriture minimaliste et un début d'aventure cliché au possible (avec la serveuse à gros bonus charisme qui vous envoie dératiser sa cave), une durée de vie très limitée (nécessitant seulement trois ou quatre sessions pour en venir à bout), un éventail de personnages plus-canonique-tu-meurs (un archer, une ensorceleuse et un guerrier) et quelques petits problèmes d'interface, notamment l'écran d'inventaire, qui devenait rapidement une plaie à utiliser.
Il s'agit cependant d'une bonne expérience en coopération, à mon avis, même s'il ne faut en aucun cas le considérer comme faisant partie de la saga originelle.