C’est un bon jeu. Certes, ce n’est qu’une réplique de Symphony of the Night exportée sur GBA (comprendre par là qu’elle est inférieure), mais la recette avait tellement bien marché qu’elle ne méritait pas d’être abandonnée. Comme je suis fan du gameplay des Metroids, je retrouve tout ce qui me plaît ici, notamment la sensation de contrôler son personnage. Cela entraîne des combats très immersifs, d’autant plus que la difficulté a été revue à a hausse pour nous offrir des boss dantesques. Une image pour le confirmer.
Apprendre par cœur la pattern d’attaques du boss n’est que la première étape pour vaincre, tout compte ensuite sur son talent et ses réflexes. La difficulté est haute oh oui (le boss final est de l’ordre du jamais-vu), alors que vous ne mourrez pourtant par après 4 coups comme dans les premiers Castlevania et que vous pouvez même utiliser des objets de soins en plein combat. Ca, c’est une difficulté grande mais honnête. A vous après de la réduire avec du level-up intensif, ce qui est nécessaire et un peu dommage.
Je féliciterais aussi cette capacité métroïdienne d’arriver à proposer un jeu non-linéaire à partir d’un moment. Et même si cela m’a conduit à affronter très rapidement une Mort bien plus puissante que moi, j’apprécie quand même beaucoup cela. Il est vraiment plaisant de découvrir les tas de pièces (mais pas de secrets, c’est dommage) qui regorgent dans cet immense château.
Ajoutons également le système des âmes, l’élément le plus novateur du jeu qui n’est pas mal du tout.
J’aime bien Aria of Sorrow, il m’aura bien occupé pendant ces 4 derniers jours. C’est histoire de décompresser, de se divertir de temps en temps… Maintenant, cet ersatz de Symphony reste ce qu’il est. Je note quand même que le déroulement de l’histoire m’a intéressé et aurait mérité d’aller un peu plus loin. Il aurait aussi fallu revoir les dialogues qui sont très mal écrits (« C’est ça ! Et moi j’ai un pont à te vendre ! »).
Cet opus mérite sa réputation.
6.5/10