Entrez dans la psychée de personnages à l'attitude sociale japonaise (politesse mal placée, femme-objet, dialogues de sourds, vie sociale pitoyable) placés dans un cadre occidental idéalisé, et victimes d'une malédiction inutilement mystérieuse et lourdement métaphorique de la culpabilité autour de l'adultère.
Les choix sensés changer l'histoire se définissent par bien ou mal. Les fins ne s'obtiennent qu'en penchant volontairement dans un des deux extrêmes cariturés ("pour vous le mariage est-il le début (bien) ou la fin (mal) de la vie"...).
Répondez sincèrement, ou en tout cas avec des nuances, et vous voilà assuré d'avoir la fin la plus pauvre du jeu.
Et le plus choquant dans ce jeu sans sexe ni intellect reste l'alcoolisme du héros encouragé tout du long, vous poussant à vous coucher bourré tous les soirs pour être plus rapide dans les puzzles nocturnes. Jamais cette addiction n'est justifiée ni même abordée. Pire, elle est systématiquement légitimée par des pseudos anecdotes culturelles.
Le tout toujours traduit à la va vite en français ("Whisky in the glass" "du whisky sur la glace"). Quelle fumisterie.