Dead Space 2
7.5
Dead Space 2

Jeu de Electronic Arts (2011Xbox 360)

Démons en apesanteur

Je n'ai jamais fini le premier Dead Space, mais j'y ai pourtant prit du plaisir. Sa répétitivité m'avait découragé, mais surtout, la peur m'empêchait réellement d'aller jusqu'au bout de l'aventure. C'est comme ça, j'ai facilement peur dans les jeux vidéo d'horreur. Contrairement aux films. Dead Space sait jouer avec mes nerfs.

J'étais malgré tout très enthousiaste à l'idée de me plonger dans Dead Space 2. Pouvoir se déplacer dans les zones sans gravité est l'une des choses les plus plaisante dans ce jeu. Malgré parfois quelques petits problèmes pour se repérer. Les environnements sont beaucoup plus variés et on y trouve un très savoureux goût de Bioshock à certains moment. Nous sommes amenés à faire la connaissance des habitants de la station spatiale La Méduse, en orbite autour de Saturne abritant différents lieux bien plus « colorés » que dans le premier volet. Un peu comme dans la cité sous-marine de Rapture, nous découvrons la vie de ces lieux avant la catastrophe.

Notre aventure sera également ponctuée de phases d'hallucinations vue par Isaac, hanté par ses démons intérieurs liés au traumatisme subit dans ses précédentes péripéties à bord de l'USG Ishimura. Une manière de mieux cerner la personnalité du protagoniste. Une chose est sûre, Isaac a la classe.

Pou ce qui est de la réalisation, Dead Space 2 parvient à nous transporter dans une épopée spatiale absolument fantastique. Plus beau graphiquement s'il l'on veut continuer la comparaison avec son prédécesseur. Mais l'esprit de l'oeuvre n'est pas dénaturée. Les jeux de lumières sont tout simplement époustouflants, même si les ombres conservent leur aspect hachuré. Que dire de plus? On frôle ici la perfection.

Pour conclure, j'ai é un moment inoubliable sur Dead Space 2. Un jeu a posséder pour les fans de jeux de science-fiction ou de jeux d'horreur. On enchaîne les moments à décrocher la mâchoire qui deviendront rapidement cultes. Il y a peu de choses à reprocher à ce titre. Des personnages intéressants, de la diversité dans les décors et les actions, une mise en scène aux petits oignons, ... On n'en doutait pas, mais Dead Space 2 est sans conteste l'une des grosse bombe de 2011.
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les jeux les plus violents

Créée

le 23 févr. 2011

Critique lue 296 fois

1 j'aime

Maxsumoto

Écrit par

Critique lue 296 fois

1

D'autres avis sur Dead Space 2

L'USG Ishi dans son froc?

Dead Space 2 sera sans doute l'occasion pour nos chers professionnels du jeu vidéo de nous faire un copier coller de leurs critiques de Bioshock 2. A savoir que c'est "seulement" une suite, que le...

Par

le 23 janv. 2011

28 j'aime

7

Alien, le retour

Dead Space 2 est loin d'être un mauvais jeu. L'intro, déjà, est dingue. Sans doute l'une des plus frénétiques de ces dernières années. L'interface, toujours aussi bien gérée (les hologrammes pour la...

Par

le 1 févr. 2011

24 j'aime

12

Le radeau de la Méduse

Bon autant être clair dès le départ, j'avais littéralement adoré Dead Space premier du nom. Un jeu splendide à l'ambiance et à la réalisation quasi parfaites. Alors forcement j'attendais avec une...

Par

le 29 janv. 2011

20 j'aime

4

Du même critique

Critique de Walker, Texas Ranger par Maxsumoto

La seule scène que j'ai vu de cette série, c'est Chuck Norris qui joue aux fléchettes dans un bar avec une femme. Il ferme les yeux et lance une fléchette qui se plante en plein milieu de la cible...

Par

le 24 juin 2010

21 j'aime

11

Entre thermes et onsens

J'avoue avec une certaine honte qu'avant de l'apercevoir hier en librairie, je n'avais jamais entendu parler de THERMAE ROMAE. Intrigué par sa couverture, je me demandais ce que ce bouquin faisait...

Par

le 18 mars 2012

10 j'aime

2

La Fille de la plage
10

Aou cha-cha-cha !

La première fois que j’ai lu Inio Asano (à la sortie du Quartier de la lumière), j’ai immédiatement été frappé par son style particulier à contre-courant de la production de l’époque. Inio parle de...

Par

le 8 juil. 2015

8 j'aime