R.I.P. Dead Space (2008-2013)
Dead Space 3 continue la direction négocié dans le deuxième épisode : l'action supplante l'ambiance horrifique. Ce que je redoutais malheureusement et vu les premières vidéos/preview, DS3 s’annonçait minable.
Pourtant, après avoir tester la démo, je retrouvais quand même avec plaisir cet univers accrocheur (l'effet de peur en moins) et un mode coop qui pourrait être sympa...et je pense qu'on ne peut l'apprécier que comme ça.
Un crime certes pour les puristes du solo mais vu l'orientation du titre....
Ce mode est d'ailleurs très réussi, moins pour le système de couverture ridicule et inutile la plupart du temps !
L'introduction du jeu (qui était pourtant l'une des grosses réussites des précédents) est limite catastrophique, nous obligeant à tuer des humains et quelques zombies-morphes au age.
Heureusement très rapidement après, DS3 renoue avec sa plus grande force : les séquences spatiales !
Quel splendeur, ce sentiment incroyable de grandeur au milieu d'un champs de débris magnifique. On découvre l'une des nouveautés de cet opus, les quêtes annexes. Pas original pour un rond, elles sauront pourtant récompenser les persévérants en offrant au final un coffre rempli ras la gueule de matériaux, plans et autres circuits pour améliorer flingues et armure. Viceral Games est souvent capable du meilleur (cette "liberté" de voyager", la qualité technique, la jouabilité solide) comme du pire (des ages bien pénibles entre une séance de protection de son camarade ou bien poursuivi par des nécromorphes invincibles !). Arriver sur la planète de glace, l'ambiance change du tout au tout. On vire dans le the thing/lost planet mais avec quand même quelques ages dérangeant, surtout pour notre équipier qui sera victime d'hallucinations ! Le crafting deviendra un peu une drogue vu qu'on pourra déposer un mini-robot charognard capable de dégoter pour nous quelques ressources supplémentaires. Mais arriver à la moitié du jeu, notre armure et équipement étant upgrader presque au maximum, le système de crafting devient tout simplement caduc :-p
Malgré des qualités évidentes, DS3 se plante dans toute les largesses dans le dernier tiers, multipliant les allée et retour incessants, augmentant de façon délirantes le nombre d'ennemis. Tout devient ridicule jusqu'à des rebondissements complètement téléphonés. Le boss de fin (facile) est à l'image de son dénouement : pitoyable. Bref la trilogie fini de la plus mauvaise des manières, pulvérisant toutes les bonnes intentions du premier volet. EA je te hais !