Rétrospective DK par Rare : 6/8
Bon, bon, bon. Je ne m'attendais pas à torcher DKL3 aussi vite, mais vu qu'il m'a fallu à peine 4h pour le finir à fond...
Land 3 est donc le dernier jeu de la série Land. Tout comme Land 2, il s'agit d'un jeu de mon enfance, pourtant je me suis beaucoup moins amusé en le reparcourant. Pourquoi donc ?
Déjà le jeu est vraiment simple. Certes, Land 2 s'est aussi révélé beaucoup moins compliqué à l'âge adulte qu'à 8 ans, mais Land 3 a vraiment une absence totale de challenge, que ce soit au sein des niveaux, dans ses combats de boss ou dans la quête du 103% (si ce n'est le côté redondant du mode contre-la-montre, qui compte pour 6%). C'était une tendance que j'avais déjà repérée à l'époque, puisque j'arrivais assez facilement au boss final alors que Land 2 me demandait moult quantités de sueur, de sang et de larme pour apercevoir l'auguste fessier de KK Rool.
Je trouve aussi qu'il y a un certain manque d'environnements différents. Même dans le dernier monde, on retrouve des niveaux qui se ent dans les arbres ou les usines que l'on a rencontrés tout au long du jeu, ça donne le sentiment étrange de ne pas avancer dans l'exploration de la région.
Et, contrairement aux cinq autres Country et Land, Land 3 ne repose pas du tout sur le concept de niveaux à gimmick. Quasiment tous ses niveaux proposent donc un défi de plate-forme assez basique, qui ne se renouvelle pas beaucoup au fil du jeu. Les niveaux ne sont pas forcément mauvais ou mal designés, ils sont juste un peu chiants à la longue. La difficulté s'excite un peu dans le Monde Perdu, mais c'était trop tard pour me réveiller.
Pourtant, le jeu est assez solide dans sa présentation. Reprenant la physique de Land 2 (donc très proche des trois Country) et les environnements de Country 3, le jeu se révèle vraiment agréable à parcourir et à prendre en main. C'est encore plus vrai quand on joue sur sa version Game Boy Color, malheureusement exclusive au Japon, donc aux menus et dialogues parfaitement incompréhensibles pour moi. Mais que ne ferait-on pas pour se sentir OTAKU ?
Du coup vous l'aurez compris, le jeu reprend des assets de DKC3. Cependant, contrairement à Land 2, il a droit à un scénario original, où Dixie et Kiddy font la course contre Donkey et Diddy pour arriver en premier au Monde Perdu. Notez cependant que ce scénario n'est jamais mis en avant par le jeu, Donkey et Diddy n'étant jamais vus ou mentionnés en-dehors du manuel.
Quant à la musique, si elle m'a moins marqué que celle de Land 2, elle a quand même des moments sympas. Le thème des niveaux bonus est inscrit dans mon ADN je pense.
En bref, DKL3 était une façon assez safe de boucler la série sur la génération SNES/GB : très simple, pas très long mais toujours plaisant à jouer. Ca n'est certainement pas un grand plateformer de son époque et si vous n'avez pas d'attache nostalgique vous n'aurez aucune raison d'y er plus de 10h, mais il vaut bien ses 4€ sur l'eShop 3DS.