Bonne petite surprise que ce nouveau venu dans le petit monde du jeu d'horreur indé. Avant toute chose il faut savoir que Layer of Fear se présente comme une expérience narrative. Ne vous attendez donc pas à un gameplay de folie de plus compter 2/3 heures pour en voir le bout.
Sachant cela, vous êtes balancé dans une énorme baraque sans trop savoir pourquoi et l'intrigue se déliera au fur et à mesure de votre progression (un peu comme gone home mais en moins chiant). EN revanche, quel Baraque!!! Elle va vous faire vriller la tête. C'est dans cette exploration que LOF brille véritablement. Les développeurs ont en effet déployé des trésors d'ingéniosité pour garder nos sens en éveil. Il suffit de tourner le dos à un mur pour qu'il se transforme en un long couloir ensanglanté. Tout le level design est bâtie sur cet effet simple mais extrêmement efficace. On a donc l'impression d’évoluer dans un univers en pleine mutations, de glisser dans un cauchemar éveillé.
Ce sont toute ces trouvailles visuels et sonores ainsi que certaines fulgurances de mise en scène (la chambre du petit) qui font que LOF se fini d'une traite et qu'on en ressort avec le besoin urgent de changer sa couche.