Je n'ai plus vécu ça, depuis plusieurs années...
WARNING! C'est une big recommandation que je vous fait ici!!
Je l’ai lancé comme ça, un peu au hasard, en me disant que ça allait être un de ces petits roguelikes qui font le job sans trop de prétention, un ersatz de plus dans la pile des clones de Binding of Isaac. J'étais si loin de me rendre compte de la vérité...
Je me suis retrouvé happé.
Totalement et au point d’avoir claqué plus de 20h en moins d’une semaine. À un moment, faut se rendre à l’évidence. Ce jeu est en train de me bouffer les nerfs, la concentration, et surtout… mon temps libre.
Et tu sais quoi ? J’ai adoré ça.
Ce jeu est ultra respectueux de son média et de ces inspirations et il arrive à magnifier toutes les parties qui le composent.
C’est peut-être l’un des meilleurs roguelikes auxquels j’ai joué. Peut-être le meilleur, même. Parce que Magicraft, c’est pas juste un jeu. C’est une spirale descendante de plaisir contrôlé, un déluge de dopamine déguisé en shooter magique. Ça commence simple, ça semble même assez classique : on tire, on esquive, on récupère des pouvoirs… et puis on débloque un nouveau truc.
Puis un autre. Et encore un. Et c’est là que le jeu montre son vrai visage.
La partie génération procédurale a attient une maitrise folle!
Jamais une run ne sera pareille et tu auras toujours accès à un éventail de possibilité dingue!
C’est un titre qui t’amène doucement à la folie douce de la programmation de sorts. Et pas de la façon chiante. Non.
Tu ne tapes pas des lignes de code, tu imbriques des effets, tu combines des modules, tu testes des synergies absurdes, tu te demandes “et si je mettais ça AVANT ce buff, plutôt qu’après ?” et bam, tu viens de créer un sort à double effet qui claque tout l’écran.
Et ce n’est que le début.
Parce que plus tu creuses, plus tu comprends que Magicraft n’est pas juste là pour t’occuper. Il est là pour t’inspirer, te pousser à expérimenter, à jouer vraiment. Mon dieu que c'est ingénieux et que ça fait du bien.
C’est ce genre de jeu qui te donne envie de relancer une partie à 2h du matin "juste pour tester une nouvelle idée", et qui te fait émerger les yeux cramés à 4h30, en te disant que tu vas “encore optimiser un tout petit peu ton build”. Tu ne joues plus. Tu es devenu une extension de ton stick droit et de ton cerveau en feu. C’est frénétique, c’est fluide, c’est intelligent. Et c’est surtout fun. À un niveau presque indécent.
Ce qui me scotche aussi, c’est à quel point le jeu parvient à être exigeant sans être punitif.
Oui, tu vas mourir. Mais tu t’en fous, parce que chaque run t’apporte une idée, un élément de progression, ou cette fameuse graine de “et si je faisais ça autrement ?”. Et cette graine, elle pousse.
À peine tu relances une partie que tu te retrouves à élaborer un nouveau build, avec des effets en cascade, des explosions, des téléportations… Un joyeux foutoir magique que t’as entièrement sculpté à la main.
C'est fou, que le moindre petit changement dans la programmation d'une baguette magique, puisse proposer autant de folie et de variation. J'ai pu atteindre le mode cauchemard par ma simple créativité et c'est peut être la plus belle récompense pour un jouer.
Puis les guides de build sur le net sont tellement ingénieux qu'ils m'ont donné envi d'expérimenter encore et toujours. Tous se qu'on pourrait lui reprocher, c'est qu'au bout d'un moment, les améliorations dans le hub centrale sont toutes atteintes assez vites en end game, mais on y prête même plus attention au bout d'un moment.
Chaque tir, chaque esquive, chaque explosion est limpide, satisfaisante, ultra responsive. T’es littéralement collé à l’action. Ça fuse, ça pulse, ça groove. Même les musiques participent à l’adrénaline constante du truc. Bref, c’est savamment calibré.
En fait, Magicraft coche toutes les cases que je ne pensais plus voir cochées il t’offre un système, un cœur vivant et malléable, que tu peux apprivoiser comme bon te semble. Et ça, pour moi, c’est de l’or en pixels.
Je pensais jouer à un petit jeu pour m’occuper. J’ai trouvé le bonbon parfait de mes vacances. Explosif, généreux, jubilatoire. Avec toujours cette envi du "allé, encore une partie" que je n'avais plus ressenti depuis presque 10 ans!