Mass effect : Le commandant Shepard est le premier humain nommé dans l'unité d'élite Spectre qui a une autorité absolue dans l'univers, et se voit attribuer une mission d'enquête pour débusquer un dangereux traître accusé de meurtres, et soupçonné de vouloir mettre en péril l'équilibre de la galaxie.
On incarne donc le commandant, et on sera charger de sauver le monde, et d'aider une bonne partie des êtres vivants croisés sur les différentes planètes.
Pour se faire, nous disposerons systématiquement de deux acolytes choisis avant chaque atterrissage pour nous épauler durant les combats, de diverses capacités en fonction de la classe choisie au départ, et d'une panoplie d'armes et de fusils.
Les copains ont cependant tendance à se placer entre nous et l'ennemi, empêchant d'achever les agresseurs tranquillement.
Des armures, des modes pour personnaliser l'équipement de l'équipe, la personnalisation est poussée, mais il faudra se cogner des menus imbuvables et une gestion d'inventaire pas ergonomique pour 2 sous.
Le jeu est principalement axé sur les interactions et les choix de dialogues qui influerons plus ou moins sur les évènements, ou sur les résolutions de quêtes en cours.
Et des quêtes, il y en a un très gros paquet. De nombreux personnages voudrons profiter de notre statut de Spectre pour obtenir des informations ou les aider à résoudre leurs problèmes.
Au travers des quêtes annexes on va découvrir les tensions qui existent entre les différentes races d'aliens présents dans cet univers, résoudre des conflits diplomatiques, tenter d'apaiser des tensions, etc. Et force est d'ettre que les histoires sont riches et plutôt bien foutues et intéressantes. A l'issue, on est gratifié de points d'XP pour améliorer nos capacités, au choix.
Seulement voilà, pour résoudre toutes ses quêtes, une fois la Citadelle de départ quittée, il faudra se débrouiller pour trouver sur quelle planète aller, trouver où elle se situe , et il y a plusieurs galaxies, plusieurs systèmes solaires, et un paquet de planètes. Sans téléportation, évoluer sur des planètes random au possible et fastidieuses à explorer devient rapidement lassant en 2025. Et je parle même pas du Mako, véhicule "lunaire" utilisé pour naviguer sur les planète, à la maniabilité douteuse.
Rapidement je me suis donc concentré sur l'objectif principal, le seul clairement fléché. Et finalement, l'expérience n'en fût que plus plaisante de cette manière.
Mass effect en 2007 devait être une sacrée claque : une durée de vie assez importante si on décide de poncer le jeu, et surtout un univers bien construit et riche.
Aujourd'hui, c'est un peu plus difficile, les mécanismes de jeux étant datés désormais, et on devient moins tolérants avec les idées innovantes d'il y a 20 ans.
Le jeu reste malgré tout sympathique du fait de son scenario intéressant et du soin apporté à l'écriture.