MGS1 ou le retour en enfance!

J'avais joué à MGS1 étant gamin, en version anglaise à une époque où on était obligé de traduire mot par mot dans un dictionnaire physique classé par ordre alphabétique (un gros livre quoi)... j'avais jamais capté toutes les nuances du scénario MGS1 d'autant plus que je n'ai pas réussi à finir le jeu à l'époque.

En bon gamer que je suis et pour pouvoir enchaîner sur le reste de la série MGS dans les règles de l'art, il était impensable pour moi de ne pas recommencer ce bon vieux MGS1 et de prendre ma revanche sur le é et sur moi-même.

Le jeu a mal vieilli graphiquement sur console (Playstation 1-3) avec des pixels qui piquent les yeux à notre époque de TV 4K et HDR. J'avais donc deux options, me tourner vers l'émulation PC ou la version PC du jeu (malgré les critiques). Au final, j'ai choisi la version PC pour sa simplicité "plug&play" après avoir appliqué un patch graphique pour corriger quelques soucis graphiques et avoir le jeu en HD.

é les premières minutes de jeu où on galère à se réhabituer au gameplay assez rigide de MGS, le jeu s'avère vite très envoûtant avec une histoire entraînante digne des meilleurs studios Hollywood. Je me suis surpris alors à enchaîner les heures de jeu, et à prendre mon pied à redécouvrir ce scénario (en version française) que j'avais zappé étant plus jeune. Je me suis aussi attaché aux personnages, et je comprends mieux l'engouement qu'il y a autour de la série des Metal Gear.

Au moment où j’écris cette critique, je suis déjà à 5-6 heures de jeu et je dois avouer que j'ai hâte de découvrir le reste de l'histoire. La difficulté est un cran au-dessus des jeux actuels et il faut prévoir plusieurs Game Over (Snaakee Sanaaaake!) avant de finir un boss ou de er certaines étapes du jeu. Mais cela s'avère aussi très gratifiant pour le joueur, quand on arrive à trouver (tout seul) la bonne mécanique pour buter ce foutu boss après une dizaine de Game Over...

Au final, je mets la note de 8 ce qui n'est pas mal du tout pour un jeu datant de 1998 joué en 2019 (soit plus de 20 ans après) et j'invite tous ceux qui n'ont pas encore joué à ce classique à le découvrir. C'est un must!