Un (tout) petit bijou

Monument Valley est un jeu de réflexion unique en son genre, conçu comme une illusion d'optique de M.C. Escher, dans laquelle on oscille entre formes impossibles et tableaux en deux dimensions qui soudainement gagnent en profondeur pour nous faire résoudre des énigmes. D'une précision graphique ciselée, c'est un jeu qui vous donne envie d'en utiliser une capture comme fond d'écran tellement c'est joli.

Le jeu est composé d'une dizaine de tableaux qu'on va être capable de tourner, modifier, transformer pour atteindre l'objectif, généralement en révélant une illusion d'optique ou en connectant deux formes qui semblaient ne pas pouvoir l'être auparavant.

Ici on ne s'embarrasse pas d'une histoire compliquée, car il n'y a presque aucun dialogue et une narration extrêmement épurée. Pourtant, le tout est assez poétique et laisse la part belle à l'imagination, ce qui est tout à fait à l'image du reste du jeu.

Malheureusement, il est très (trop ?) court, et pour peu que vous soyez déjà un peu familier avec le concept de résoudre des puzzles en plusieurs dimensions, vous en viendrez facilement à bout, en moins de deux heures.

Pourtant, le jeu est aussi indispensable qu'il n'est court, tant il est unique en son genre et s'avère très plaisant à jouer. Pour celleux qui en veulent davantage dans le même univers, j'ai vu que Monument Valley 2 et 3 (édité par Netflix) sont maintenant sur le Play Store. Je les essaierai peut-être.