Bon, faut savoir que j’ai acheté tous les jeux Painkiller dans un bundle à 6 €, sans vraiment me renseigner sur la série. J’ai vu que c’était un peu comme Doom / Quake, donc je me suis dit : pourquoi pas tester ? Et bon… je suis un peu déçu.
----Histoire----
Le jeu s’ouvre sur notre héros, Daniel Garner, qui se retrouve séparé de sa femme, Catherine, au purgatoire. Profitant de la détresse de Daniel, la Mort lui apparaît et lui propose un contrat : récolter 7 000 âmes, et il pourra retrouver sa femme.
D’abord réticent, Daniel accepte finalement et reçoit la Soulcatcher, une arme capable d’absorber les âmes des démons.
Mais la Mort tiendra-t-elle vraiment sa promesse ?
----Gameplay----
Painkiller: Hell & Damnation est un FPS, et qui dit FPS, dit armes à feu !
Les Armes (hors DLC) :
Soulcatcher
Tir principal : lance un disque
Tir secondaire : absorbe les âmes des démons
Tir secondaire + principal : une fois chargée en âmes, permet de contrôler temporairement certains ennemis
Fusil à pompe / Freezer
Tir principal : salve de chevrotine
Tir secondaire : gèle les ennemis
Lance-pieux / Lance-grenades
Tir principal : lance un pieu
Tir secondaire : lance une grenade
(il existe une version x5 qui tire plusieurs projectiles en même temps)
Lance-roquettes / Mini-gun
Tir principal : tire une roquette
Tir secondaire : mitraille façon mini-gun
Électro / Shuriken
Tir principal : lance des shurikens
Tir secondaire : décharge électrique
Tir secondaire + principal : lance un pieu électrique
Painkiller (arme de base)
Ne consomme pas de munitions
Peut être utilisée au corps à corps (clic principal) ou à distance (clic secondaire)
Lance-flammes / Mitrailleuse
Tir principal : tir à la mitraillette
Tir secondaire : lance-flammes
Tir secondaire + principal : envoie une grenade explosive de feu
Types d’âmes collectables :
Jaunes : Soignent 25 PV si le joueur est en dessous de 80 PV. Très fréquentes.
Vertes : Soignent 1 PV ou donnent 1 PV d’overheal. Apparaissent 4 secondes après la mort d’un ennemi normal.
→ Ajoutent 1 point au compteur de transformation démoniaque.
Rouges : Soignent 10 PV ou donnent 10 PV d’overheal. Apparaissent 4 secondes après la mort d’un gros ennemi.
→ Ajoutent aussi 1 point au compteur.
Transformation démoniaque :
Une fois 66 âmes collectées, on e en mode démon :
L’écran devient gris, les ennemis apparaissent en surbrillance rouge, et un simple clic sur eux les fait exploser.
Les cartes de tarot :
On peut trouver des cartes de tarot dans les niveaux. Elles offrent divers bonus au joueur.
Types de cartes :
Argentées : Bonus gratuit (on peut en équiper 2 maximum)
Dorées : Bonus activé contre de l’or (ramassable en jeu)
Platine : Améliorent les bonus des cartes dorées, toujours contre de l’or
----Point positif/Point Négatif----
Point positif:
Les musiques sont sympas
Le remake propose une VF (pas incroyable, mais elle fait le taf)
Point Négatif :
Les boss sont de simples sacs à PV, peu intéressants (déjà un défaut de l’original)
Les ragdolls mettent trop de temps à disparaître, ce qui casse le rythme si on veut enchaîner en mode démon
En forme démoniaque, on ne voit plus la boussole, donc on perd facilement les ennemis de vue, et la transformation devient inutile
Certains niveaux sont absents par rapport à l’original
Le bunny jump constant est fatiguant (le personnage fait un bruit agaçant à chaque saut et, comme il n’y a ni sprint ni dash, c’est la seule façon d’aller vite)
Le jeu, à la fois remake et suite du premier, n’introduit pas certains personnages comme Eve, qui apparaît soudainement sans présentation…
----Conclusion----
Painkiller: Hell & Damnation souffre de sa sortie trop tardive. C’est un "remake" du jeu sorti en 2004, à une époque (2012) où les FPS arènes avec vagues d’ennemis étaient déjà en déclin. Le jeu n’apporte pas assez de nouveautés ou de fraîcheur, contrairement à ce qu’a su faire DOOM (2016).
En 2012, d’autres FPS comme Borderlands 2 ou Far Cry 3 voyaient le jour , des titres toujours excellents de nos jours .
Ce remake aurait mieux fait d’être un reboot total, avec une vraie refonte via l’Unreal Engine 3, plutôt qu’un simple lifting maladroit.
3/10