Prey
7.4
Prey

Jeu de Bethesda Softworks (2017PC)

Pas Prey d'y revenir!

Douche froide complète que ce Prey 2017. J’aurai adoré aimer ce titre, j’étais même quasiment certain de l’apprécier. Reboot de reboot, ce jeu porte ce nom comme il aurait pu en porter un autre, mais là n’est pas le débat. Ce Prey est donc un mélange entre Half-Life (FPS très scénarisé et scripté où on parcourt un environnement SF crédiblement agencé), System Shock (mâtiné de concepts de jeu de rôle et d’horreur) et de Dead Space (on joue dans une station spatiale hostile).
Mais ce Prey n’est réellement bon sur aucun de ces aspects. Une fois qu’on s’est émerveillé de l’architecture de cette station - le level design est assez sympa articulé d’un noeud central et de raccourcis à trouver, on va pester sur ces ennemis clonés à l’envi, increvable. On va er notre temps à farmer pour récupérer ces neuromods et munitions qui ne seront pas suffisants. On va progresser dans un scénario qui n’est même pas assez satisfaisant au regard de l’effort consenti pour progresser. Les gunfights sont très moyens, notre agilité et puissance de feu étant très relative face à l’adversité quand l’infiltration génèrera surtout de la frustration (car il faudra bien affronter ces immortels 3 ennemis en boucle à un moment donné). Le gros problème du jeu est qu’il nous fait ressentir à chaque fois que la manière forte n’est pas la bonne, sans vraiment nous proposer d’alternatives valables et tout en nous opposant une grosse adversité.


Prey est donc un assez mauvais System Shock, qui ne manque pas de qualités mais dont l’agencement est juste un empilement d’intentions qui tombent à plat.

3
Écrit par

Créée

le 2 mars 2020

Critique lue 526 fois

4 j'aime

1 commentaire

benkb

Écrit par

Critique lue 526 fois

4
1

D'autres avis sur Prey

Le Recyclage pour les nuls

J'ai finalement sauté le pas suite à l'enthousiasme extrême de ceux qui sont aller jusqu'à l'ériger au panthéon. La chute fut raide, puis s'ensuivit une relation de vieux couple jusqu'à ce que la...

Par

F_b

le 18 mai 2017

34 j'aime

21

Prey
10

L'Homme dans le labyrinthe

Depuis ses humbles débuts avec Arx Fatalis et Dark Messiah, jusqu’à la consécration avec Dishonored, Arkane n’a jamais caché l’influence considérable des titres de Looking Glass et Ion Storm sur...

Par

le 2 juin 2017

32 j'aime

4

Prey for Talos

Ce qui définit Prey fondamentalement, c'est sa cohérence et son organisme qui sont au centre de tout ce que le jeu propose, et c'est ce que soulignaient la presse et les joueurs à sa sortie. Le jeu a...

Par

le 5 août 2018

23 j'aime

2

Du même critique

Pas Prey d'y revenir!

Douche froide complète que ce Prey 2017. J’aurai adoré aimer ce titre, j’étais même quasiment certain de l’apprécier. Reboot de reboot, ce jeu porte ce nom comme il aurait pu en porter un autre, mais...

Par

le 2 mars 2020

4 j'aime

1

Critique de La Main au collet par benkb

"La main au collet" a tout de même l'air d'un "petit" dans la filmo d'Hitchcock, qui vaut surtout pour son humour, ses dialogues ionnants et ses rôles féminins, qui tirent les ficelles tout en...

Par

le 2 nov. 2010

4 j'aime

Anthologie Tim Shafer épisode 3

Après Grim Fandango et Day of the Tentacle, le studio Double Fine de Tim Schafer continue de revisiter les grands classiques de LucasArts avec ce “Full Throttle” datant de 1995. Une aubaine pour ma...

Par

le 25 févr. 2020

3 j'aime