Après un 4ème épisode drastiquement innovateur et couronné de succès, la série légendaire des Resident Evil rempile avec un nouvel épisode à la fois novateur et controversé. Novateur car tout en reprenant le gameplay inédit et plus dynamique de tir à la troisième personne de Resident Evil 4, Resident Evil 5 se voit octroyé un mode coopératif poussé et sympathique à joué avec un ami. Controversé car il commence largement à s'éloigner du genre horrifique qui avait fait le succès de la saga de Capcom en mettant l'accent sur l'action et le tir, le ant ainsi plus pour un jeu de tir et d'action qu'un vrai survival horror.
Resident Evil 5 marque le grand retour de Chris Redfield en tant que personnage principal 13 ans après le tout premier Resident Evil et 9 ans après Resident Evil: Code Veronica. Il marque aussi le retour d'Albert Wesker en tant qu'antagoniste majeur dans une nouvelle mission en Afrique qui marquera un tournant décisif entre les deux ennemis et ce qui reste de l'héritage d'Umbrella.
Chargé à la base d'une mission de routine pour le BSSA avec sa nouvelle partenaire Sheva Alomar, Chris se rendra compte que l'ennemi à déjà investi les lieux depuis un moment et que des choses plus grave se profile l'horizon. Il sera également amené à retrouver des figures de son é.
Après une aventure en Espagne rural dans une ambiance reprenant les classiques d'horreur gothique, nous voici maintenant en Afrique en plein soleil face aux Majini, équivalent africains des Ganados de Resident Evil 4 qui donneront du fil à retordre à nos héros. Si la thématique horrifique demeure, elle est essentiellement atténué à un niveau très bas, faisant ainsi er Resident Evil d'un jeu d'horreur et de survival à un jeu de SF, d'action-aventure, et de tir. Dans un cheminement bien linéaire à souhait, on enchaine combat sur combat pour progresser dans l'histoire et obtenir de nouvelles armes, munitions, et autres objets importants. Le mode solo est able, mais assez difficile et peu pratique, l'IA de Sheva étant tout sauf parfait. Je pense que le vrai potentiel repose sur la coopération entre joueurs humains dans la campagne principale, et je ne doute pas que c'est cela qui fait vraiment la qualité du jeu.
Si l'histoire se veut assez sombre et plus cinématographique que jamais, elle est loin d'être un chef d'oeuvre, même si on appréciera le côté épique de l'intrigue. Le bestiaire est toutefois un peu plus élaboré, séduisant par ses designs et concepts inédits qui sauront proposés des adversaires de taille ! Même chose pour les boss, qui offrent un défi digne de ce nom, même si certains sont parfois exagérés (je pense notamment au combat contre un Ndesu, un El Gigante africain, en jeep avec mitrailleuse, où l'on est à sa merci malgré les munitions infinies à un moment donné)
Loin d'être vraiment mauvais, le jeu est aussi loin d'avoir la même qualité qu'avait les premiers jeux sur PS1 ainsi que le 4, et divisera plus d'un joueur sur la question.