Que les jeux indépendants sont excitants !!
De retour dans le jeu vidéo pour cette période de confinement (ma dernière boulimie date de 2017 et ZELDA BOTW) je creuse un nouveau sillon (pour moi) des jeux indépendants.
Alors que 2010 est indéniablement sous le signe des blockbusters triple AAA appliquant ad nauseam la même recette de trois ingrédients :
monde ouvert
arbre de compétence
quêtes principales et secondaires (à l'aide d'une interface quasi identique quelque soit le jeu)
(cf la très bonne émission "game next door)
Cette recette ne me convient plus, me demande trop de temps et après une agréable prise en main la lassitude me gagne malgré l’immensité des cartes des mondes utilisés par ces gros bras de l'industrie videoludique.
Ici nous sommes aux antipodes de cette recette :
2 points positifs majeurs ont suffit à me conquérir :
- Un parti pris esthétique : très rétro. Le but ici n'est pas de pousser à fond les capacités de votre carte graphique mais de rendre très lisible à moindre cout les évènements qui ont eu lieu à bord du bateau.
Le choix du noir est blanc permet d'évoluer dans les scène de meurtre dans comme dans autant d’œuvres.
- Une originalité débordante : Tant dans le gameplay, très sommaire mais allant droit au but, que dans l'utilisation d'interfaces essentielles pour retranscrire ce que l'on voit à l'écran.
Points négatifs :
ce jeu à les défauts de ses qualités, cette esthétique rétro mais somme toute sommaire nuit parfois à la compréhension de ce qui est vu à l'écran ce qui nuit parfois à notre investigation.
La fin représente une récompense vraiment trop mince, après environ 8h de jeu j'ai été étonné de voir les crédits défiler si vite.
Après avoir joué pendant ce confinement à crysis 3, battlefield 1 puis celeste et Braid il a été fort apprécié de se poser, de réfléchir, de ne pas transpirer, de ne pas mourir tout simplement et cela dans un environnement esthétique atypique. J'ai retrouvé ici le plaisir de prendre mon temps, de réfléchir, comme dans un bon jeu de plateau en solo.