The Legend of Zelda: A Link Between Worlds par Luckra
Annoncé comme la suite de A Link to the Past, A Link Between Worlds à la fois brille et souffre de la comparaison.
Souffrir d'abord parce que é les quelques minutes nostalgiques à revoir des environnements et boss de ALttP, le sentiment de redite s'installe assez vite (surtout pour ceux qui ont voulu refaire un run ALttP avant). Musicalement aussi on déplorera le manque de nouvelles mélodies. Le déroulement du scénario emprunté aussi à son grand frère fait un peu tache après tous ces efforts de scénarisation de la série qu'on observe depuis OoT (ici on a des cutscenes au début, dont les 9/10 était dans les trailers, puis des cutscenes à la fin). Enfin on déplorera aussi exactement le même inventaire et équipement que dans ALttP (les 2 nouveaux items Sand et Tornado Rod étant inutiles en dehors de leurs donjons respectifs).
Mais A Link Between Worlds brille en tant que suite car il arrive à garder l'esthétique de ALttP et affirmer son identité. Les remix des musiques arrivent à sublimer les originaux surtout les 2 thèmes du Dark World Lorule. Le gameplay arrive à faire du nouveau avec du vieux avec non seulement le côté ouvert du jeu (on peut aller où on veut faire le donjon qu'on veut) mais aussi le système de location d'objets qui s'il reste largement perfectible procure une nouveauté de gameplay plus que bienvenue. La recherche des Maiamais rappelle celle des Skulltula de OoT et devient au final plus addictif que la chasse aux quarts de coeur. Enfin malgré une world map similaire à ALttP, tout le design a été revu avec brio pour accommoder la nouvelle capacité de projection sur les murs et offre quelques idées de design absolument génialissimes.
Notons tout de fois la facilité déconcertante du jeu qui fait tache comparé à son grand frère (aucun game over et je n'ai jamais utilisé ma fée de secours en bouteille, la pauvre).
Au final je ne sais pas vraiment quoi penser de ce A Link Between Worlds qui reste à tous les niveaux le cul entre 2 chaises : l'envie de plaire aux nostalgiques qui réclament un Zelda oldschool et l'envie de révolutionner la série en introduisant plus d'ouverture. Va falloir se décider Iwata.