Tears of the Kingdom m'a fait l'effet d'une bonne surprise. Surtout en comparaison de la relative déception que j'avais ressenti avec Breath of the Wild en 2017.
J'avais, en effet, trouvé ce dernier un peu répétitif. Et certains fondamentaux de la saga Zelda me manquaient, comme les mécaniques Metroidvania, les (vrais) Temples et les musiques épiques.
Tears of the Kingdom ne revient pas en arrière sur ces sujets et reprend, d'ailleurs, le même univers et le même gameplay que Breath of the Wild. Pourtant, l'expérience de jeu est différente ici, et bien meilleure à mon goût...
La principale raison revient au level-design, beaucoup plus complexe et intéressant que dans Breath of the Wild. On sent même, parfois, l'inspiration du maître en la matière : Dark Souls... Avec beaucoup de verticalité, des ages tortueux, et surtout...des grottes !
Finalement c'est presque ça, les grottes, la vraie surprise de Tears of the Kingdom, et non les îles célestes, sympathiques mais souvent petites et répétitives.
Tears of the Kingdom regorge de grottes. Partout, tout le temps. Des grottes derrière des cascades, des grottes dans le ciel, des grottes dans des grottes. A croire que Nintendo a compris à quel point elles manquaient dans Breath of the Wild. ...Un Zelda (presque) sans grotte, quel comble ! Quand on sait que l'inspiration principale de la saga vient de la découverte d'une caverne par le jeune Shigeru Miyamoto lors d'une promenade dans sa campagne japonaise. Quoiqu'il en soit, Tears of the Kingdom répare largement cette erreur.
L'exploration en est d'autant plus excitante. Surtout que l'on est bien récompensé, avec une grande variété d'énigmes, de secrets et autres trésors.
Même sans compter sur le nouveau pouvoir de Link permettant de créer des objets et autres véhicules à l'infini, Tears of the Kingdom se renouvelle régulièrement. Ca fait plaisir, et c'est assez impressionnant pour un monde ouvert. J'y ai é plus de 150 heures sans jamais vraiment ressentir de lassitude.
Et même si certaines zones restent quand même un peu vide, rien n'oblige à les parcourir entièrement. Le monde à explorer est suffisamment grand pour avoir toujours quelque chose de sympa et d'original à aller voir.
Mon seul grief contre le titre, et reproche que j'avais déjà fait à Breath of the Wild, c'est le principe d'armes (trop) destructibles. On ne fait pas 1 combat sans casser une arme. C'est vraiment frustrant et ludiquement ce système -tel qu'il a été pensé ici- n'apporte rien.
Pour conclure, Tears of the Kingdom n'est peut-être pas encore le Zelda ultime que j'attends depuis plus de 20 ans, mais il remet la saga dans une bonne direction qui laisse espérer le meilleur pour la suite.