Gameplay inédit mais radin
C'est mortellement beau ! Hyper immersif ! Une qualité bluffante d'images réalistes. Le simple fait de déambuler dans ces décors devient aussi hypnotisant et chaleureux que de rester dans son fauteuil club, scotché devant un feu de cheminée ou un aquarium de 100 litres pullulant de Guppies. Mais bon… au bout de 30 minutes, on a envie de er à autre chose non ? Seulement voilà, Vanishing offre un rythme de jeu contemplatif mais très lent : c'est à nous de découvrir plus ou moins le gameplay et la mission que nous devons remplir. Et si le scénar n'accroche pas pour ce type d'aventure, cela devient vite laborieux. Après avoir résolu 4 ou 5 énigmes, j'avoue avoir été un peu lassé par cette histoire façon puzzle où je dois reconstituer la trame. Enfin, j'imagine que les aficionados de ce type de jeu seront comblés. Sans vouloir spoiler, l'atmosphère genre thriller sinistro-fantastique sent bien le réchauffé ! Pour le moment, le meilleur trip du genre reste Alan Wake. Alors bien sur, on n'est pas dans un FPS bourrin, mais il y a un juste milieu. Peut-être quelques piafs, un écureuil qui file ou un rat qui détale, auraient rajouté une tension légèrement plus dense. Sinon, comme le décrivait un gamer dans une autre critique, Vanishing peut s'appréhender comme un simulateur de randonnée. Finalement, si l'investigation anarchique en open world est le concept du jeu, cela devient aussi son fardeau. Néanmoins, je recommande d'essayer ce jeu car les premières minutes sont captivantes et m'ont offert une expérience de jeu inédite : gestion de lumière exceptionnelle, environment design super chiadé, c'est juste magnifique. Ah, j'oubliais... l'OST de Mikolai Stroinski regorge de compositions envoûtantes. A écouter grâce aux extraits dispos sur la toile ;)