2025 - Les Films Vus [Liste Commentée]

Annotation :

Incroyable film d'action qui fourmille de détails cool et précis sur l'univers développé, vraiment bien en terme de narration visuelle. Par contre, le film ne respire jamais, ça ne s'arrête jamais et quand c'est le cas c'est pour donner dans le symbolisme lourdingue (une société féminine qui constituerait un paradis perdu, une pêche à la place de la pomme tentatrice, etc.).
La relation développée entre Furiosa et son mentor Jack est quasi expédiée, vraiment un gros potentiel gâché comme on sait l'importance des compétences acquises dans "Fury Road" ou une occasion manquée d'avoir une famille choisie.
Des détails bizarrement débiles comme Furiosia qui se fait er pour un homme durant une énorme partie de sa vie pour se cacher dans une société violente mais ne coupe jamais ses cheveux, j'imagine que c'est encore du symbolisme un peu idiot mais dans un contexte de survie, ça ne fait aucun sens et ça sort un peu le spectateur du film.

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Je crois que j'ai pas vu un film de Neil Marshall depuis 10 ans au moins.

C'est une série B efficace avec des éléments vraiment cheapos (globalement tout le contexte géopolitique du film) et d'autres qui sont clairement pour se marrer là (les américains débiles, les russes avec leurs expériences contre-nature, les deux britanniques balèzes, le gros gore qui tache). Rien de vraiment fâcheux d'un point de vue cinématographique si ce n'est que j'ai l'impression d'être restée coincée quelque part entre 2001 et 2009.

Ça sent vraiment le renfermé et si on connaît la filmographie de Marshall, on voit qu'on a affaire à une redite sans actualisation de son point de vue ou la moindre magie. On dirait vraiment un film alimentaire dans le sens plus vulgaire du terme.

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Les 40 premières minutes sont vraiment subies en raison de multiples scènes érotiques pas super intéressantes et qui empêche le scénario de se développer littéralement toutes les 5 minutes. Ça va mieux une fois qu'Oman arrive au Japon, tu sens que ça se déconstipe même si l'illustration du chemin de croix de l'héroïne est super mélodramatique au point de rendre le film un peu cheap malgré une belle réalisation. L'actrice principale est aussi hélas un peu quelconque en terme d'interprétation et de charisme.

C'est pas vraiment développé mais c'est intéressant les discours autour du métissage, de l'intégration, de l'exotisme (dans un sens comme dans l'autre) de personnes d'apparence étrangère au sein de la société japonaise. En tout cas, on sent que c'est le premier film d'une série qui est avant tout là pour planter les fondations des deux autres épisodes.

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J'ai trouvé ça complètement quelconque. Le film est vraiment bien réalisé mais le côté half-baked de l'intrigue et de son aspect satire religieuse est complètement off putting. On se fait vraiment chier malgré une très bonne introduction.

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J'étais un peu excitée à l'idée de voir Alvalez faire quelque chose d'un film de la franchise Alien et il a fait exactement ce que j'attendais de lui, à savoir être un bon artisan avec une touche de créativité. Le problème est qu'il s'agit du septième film d'une franchise dont au moins 2 ou 3 films sont des classiques de la SF horrifique et là on tourne un peu à la redite du premier opus avec potentiellement trente minutes en trop.
C'est pas mauvais, c'est divertissant et certaines scènes sont assez cool mais c'est borderline de la série B à gros budget et sans vrai coup d'éclat. Oublié une fois vu.

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Le film fait son boulot mais tu sens l'aseptisation en terme de réalisation, la volonté d'être catchy en se basant sur la nostalgie des années 90 (qui se reflète principalement sur l'utilisation de la technologie, pas toujours accurate d'ailleurs, et d'une vision remixée des temps modernes) et une bande-son beaucoup trop omniprésente, typiques des productions Netflix qui me font perdre à 95% mon temps.

C'est beau, c'est propre, facilement commerçable auprès d'un large public dépensant celui du film d'horreur typique mais rien de remarquable ou même d'un peu intéressant est accompli. De la réutilisation et du recyclage (pitié, stop les références à "Scream") surtout.
C'est dommage de retrouver Leigh Janiak pour ce genre de projet mais en même temps, "Honeymoon" date de 2014 et elle n'a travaillé entre temps que sur quelques épisodes de différentes séries TV annulées donc on prend ce qu'on peut.

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Je suis irative des choix artistiques faits dans ce film qui vont du subtil et délicat détail des coiffures des succubes, très "artsy", aux postures ridicules de l'incube censées montrer sa nature démoniaque enveloppante qui font "artsy-série-Z". Le film alterne constamment entre ces deux positions dans tous ses aspects, jusqu'au casting où William Shatner joue comme un pied dans son habituel rôle unidimensionnel en opposition à Allyson Ames qui porte l'intégralité du film sur ses épaules.

Le résultat est intéressant et possède une aura suffisamment unique pour justifier de s'y pencher, d'autant plus que le film est court (1h10 en dehors du générique) ce qui joue définitivement en sa faveur.

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J'étais un peu surprise de la qualité de la tournure dramatique, rien de révolutionnaire dans ce triangle amoureux chez des gens issus de milieu aisé mais y'a définitivement une bonne tension à défaut de véritable singularité dans ce divertissement. Comme d'habitude chez les films aussi calibrés : 10 bonnes minutes de trop.

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On rigole pas vraiment mais le film a bien vieilli et est très plaisant à regarder, largement parce que l'histoire et la narration sont solides.

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Difficile de dire que le film a mal vieilli quand c'était sans doute déjà un peu de la merde à sa sortie.
Le concept est intéressant mais peu approfondi, c'est bourré de parties "remplissage" avec des allées et venues dans le temps qui n'apporte rien au personnage ou à l'histoire. Lambert joue comme un pied, sans doute pas aidé par des dialogues bourris, avec des méga inconsistances d'accents entre les époques. Sean Connery est surcasté, clairement.

Y'a quand même quelques scènes sympa, une excellente B.O de Queen et la star du show qui est le vilain extrêmement camp joué par Clancy Brown (respect pour la scène à l'église où il écrase les cierges parce qu'il est très méchant) mais sinon on est un peu au bord de l'endormissement sur 2h. Je pense que le film aurait été vraiment mieux sur 1h30 avec une intrigue et une réalisation proches de celle de "Blade" mais bon.

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[Contient des spoilers]

Encore une réalisatrice française dont j'ai aimé le premier film et qui en sort un deuxième tout pourri, made in Fémis. Je serais de mauvaise foi en disant qu'il n'y avait pas de signes avant-coureurs mais quelle est cette obsession de faire des œuvres au sous-texte aussi lourdingue, avec la même esthétique aseptisée "que mes cadrages sont beaux".

Déjà, je ne suis pas parvenue à er l'absurdité du "protocole médical" donné aux clients de The Substance où tu dois être capable de faire une intraveineuse et une ponction lombaire sans aucun entraînement (l'air dans les seringues ou les tuyaux, omg) et laisser ton corps immobile à crever de froid pendant une semaine. Visiblement, aussi savoir construire une chambre dans ton appartement.
Même le concept lui-même est bancal, pourquoi devenir accro à ce dédoublement de soi-même si il n'y a pas de transfert de conscience? Pourquoi faire un discours sur la manière dont sont traitées les femmes vieillissantes dans le show business et en général si c'est pour littéralement en faire des monstres? Pourquoi glisser vers un discours individualiste sur la vanité humaine/féminine?

Ça me paraît absurde d'utiliser une cinématographie aussi précise quand la narration ou l'histoire ne tiennent pas une seconde la route. La dernière partie est un peu fun au moins, pas originale mais amusante, mais clairement une arrière-pensée "donnons-en au spectateur pour son argent, on a vendu du body horror après tout".

Annotation :

Le trio d'acteurs a beaucoup de potentiel mais le film peine un peu à les rendre attachants au-delà des stéréotypes qu'ils incarnent et fatalement manquent de densité en terme d'écriture alors que la réalisation est propre.
L'histoire est pas vraiment cohérente ou crédible, la plupart du temps ridicule (les dernières quinze minutes en sont un condensé) mais le film a une vibe qui penche vers la comédie et offre un spectacle très généreux donc on pardonne.

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Je regarderais n'importe quel western horrifique sur le quel je tombe dessus mais hélas celui-ci fait parti des bouses. Mal joué, mauvais dialogues pour un slasher avec 0 inspiration, 0 créativité et 0 effets spéciaux/maquillages.

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C'est terrible mais l'image que ce film m'a donné en tête c'est celle de la constipation. Tu sens que c'est là, que ça va arriver si tu pousses assez et finalement il ne se e rien ou alors tu lâches quelques blocs tout secs.

Le film a une bonne base (pas vu l'original) et les acteurs sont très bons mais rien n'est franchement comique ou franchement dramatique dans le ton, rien ne se réalise complètement.
Le fils est un gros connard égocentrique et le fait que sa demande soit présentée comme légitime durant presque tout le film (avec un dénouement très gentillet) est assez violent à voir, comme la manière dont les personnages se traitent entre eux d'ailleurs. C'est vraiment bizarre derrière la façade de comédie autour de la famille. Les quelques vrais gags sont drôles mais trop éparses pour faire la différence.

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Le film est très cool à tous les niveaux et montre à quel point les légendes africaines ont vraiment un potentiel incroyable dans le cadre de films fantastiques/horrifiques.

À la fois sa force et sa faiblesse, le film est blindé de thèmes très différents où l'on e de l'un à l'autre en deux secondes, de multiples fois, rendant le tout un peu superficiel et difficile à suivre. L'écriture des personnages est particulièrement représentative de ce problème, on voudrait en voir et savoir davantage sur eux mais oups! Le film fait à peine 1h20. Au moins c'est rythmé et nerveux.

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Je suis persuadée que le film aurait été mieux s'il prenait part à 100% dans le monde d'Eternia plutôt que de vouloir toucher le spectateur/consommateur de jouets en plaçant son intrigue dans notre monde à travers des adolescents de 23 ans.

Le film a clairement du budget et du budget bien utilisé. Les maquillages, décors, effets spéciaux et la direction générale du film ont bien vieilli et demeurent impressionnant, particulièrement pour son époque. Pour tout le reste, on aura quelques très hauts et beaucoup de très bas hélas.
Déjà, il faut le voir pour le croire à quel point Frank Langella en Skeletor vole la vedette à la daube d'acteur qu'est Dolph Lundgren, qui est pourtant plutôt sympathique en He-Man. Ça et quelques lignes de dialogues bien écrites.
Mais le gros point faible du film est sans nul doute ses combats mal chorégraphiés, mal joués par des acteurs qui n'ont clairement pas le niveau. Je ne demande pas un niveau équivalent aux artistes martiaux des films hongkongais mais quand les cadrages essayent de donner en permanence le bénéfice du doute au casting au point que l'action en devient illisible (la caméra travaille fort pour éviter tout plan large) c'est qu'il est temps de er à autre chose.

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Bowie est en service minimum ici, comme si il avait oublié qu'il devait jouer un peu au lieu d'imiter un masque de cire pendant 1h40. C'est un peu fou d'ailleurs quand on y pense car il est LE visage emblématique du film mais même ses chansons ici ont rien d'extraordinaire.

Sinon, j'apprécie que le film tienne une ligne qui est de "penser en dehors des chemins battus" pour résoudre tous les obstacles auxquels l'héroïne est confrontée. Ça ajoute beaucoup de profondeur à l'aventure de fantasy assez convenue qu'est "Labyrinth", en plus de tous les ingénieux trucages et idées créatives qui le parsèment en terme de réalisation (le age sur les mains qui parlent tout en retenant l'héroïne de sa chute est définitivement ma scène préférée).

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L'humour est vraiment daté des années 2000 (blagues pipi-caca, références nécessaires à The Matrix, Kill Bill ou à Bruce Lee) mais le film demeure plaisant et amusant, pas hilarant toutefois, sur la longueur. J'ai été surprise de constater que ce qui est le plus réussi reste les chansons, notamment "America, Fuck Yeah (Bummer Remix)" et "The End of an Act".

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Wow le film est tellement beau, avec un univers tellement riche et des design si incroyables qu'on pardonne l'intrigue assez faiblarde avec tous les tropes de fantasy possibles et inimaginables qui rendent le métrage bien prévisible. Mention spéciale humour au héros-en-détresse complètement inutile qui e son temps à se faire sauver ou diriger par une femme bien plus compétente que lui.
Je serais curieuse de savoir combien de JRPG ou de jeux japonais en général ce film a inspiré.

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J'avais peur de voir un énième flickr d'érotisme BDSM/médical de Satô mais finalement malgré l'intrigue typique de série Z, il arrive à délivrer une intrigue tordue de jeux de pouvoirs limite incestueux où personne n'en sort réellement innocent. La deuxième moitié du film qui se focalise vraiment sur l'intrigue elle-même porte vraiment l'œuvre sur ses épaules, la faisant er de oubliable à un tout petit intéressante, suffisamment pour la recommander aux amateurs en tout cas.

Annotation :

Un film d'horreur correct dans l'ensemble, les personnages ont vraiment beaucoup de potentiel entre l'adolescente super fûtée et la vieille tante gothique et irascible mais le film abuse tellement des stéréotypes raciaux typiques du genre qu'on peut se demander si c'est pas limite satirique.
L'exterminateur noir plutôt sympathique jusqu'au moment de tension qui tourne mal (spoiler : il meurt), la latina alcoolique, le scientifique asiatique froid et calculateur, le beau-père blanc abusif mais dont l'héroïsme va permettre de faire oublier tous ses actes violents à sa famille,... Beaucoup de choses qui auraient pu être évité et surtout rendre le film plus intéressant au delà du côté absurde des araignées tueuses/mutantes/aliens.

Annotation :

Le film est tué dans l'œuf dans les dix premières minutes à cause du manque flagrant de volonté de survivre du héros. Quelqu'un de vraiment déterminé pousserait, mentirait, tenterait de blesser les différents personnages qui entrent à tour de rôle dans le cube mais le personnage principal possède une ivité qui confine à l'incohérence et ultimement au désintérêt de suivre son histoire. Pour cette même raison, on ne se sent jamais menacé ou angoissé car la fuite pourrait être extrêmement facile, le huis clos ne fonctionne pas. Le fait que la narration soit extrêmement répétitive n'aide pas non plus à se sentir investi.

Annotation :

À noter que j'ai regardé la version restaurée blu-ray au lieu de la version charcutée disponible en VHS.

Ça reste du sous-Lynch avec des acteurs médiocres (sauf l'actrice principale) qui tentent de reproduire le même style de jeu un peu guindé et malaisant mais le film est quand même relativement plaisant et intéressant dans sa réalisation et le parti pris de vivre par procuration une possession démoniaque. Le film est d'ailleurs définitivement inquiétant voire effrayant avec des effets de mises en scène très subtils.
Je n'ai pas trouvé le film ennuyeux mais il manque définitivement un fil rouge ou n'importe quel espèce de liant qui rendrait le film plus cohérent au lieu de parfois regarder comme une succession de scènes délirantes qui a définitivement le potentiel de faire s'endormir le spectateur en raison d'une certaine répétitivité.

Annotation :

[Contient des spoilers]

On dirait que le film original de Vincenzo Natali s'est fait Netflix-é. Moins de gore, un environnement plus propre et aseptisé afin de porter davantage d'attention sur la psychologie des personnages mais wow, c'est juste pas bon, répétitif et prévisible.

Les personnage sont particulièrement mauvais, des caricatures de stéréotypes qui servent un vague discours social dont on comprend peu les tenants et aboutissants (les jeunes Vs. les vieux globalement). Big up au Japon tellement incapable d'écrire un personnage féminin, qu'il justifiera de son inutilité en s'en servant comme révélation sur la nature du Cube, post-générique, qu'on voit forcément à des kilomètres parce qu'un personnage aussi en retrait et calme ne peut qu'être que définitivement louche.

Annotation :

Vu d'innombrables fois en VHS quand j'étais enfant, le film tient toujours aussi bien la route après au moins deux décennies depuis la dernière fois que je l'ai vu.

C'est marrant parce que y'a un petit côté cheap au film à travers les cadrages très simples, les décors peu exploités et même le dénouement de l'histoire pas nécessairement limpide en terme de compréhension. Toutefois, la richesse des costumes et la créativité des trucages en raison des limitations techniques de l'époque, contribuent à l'atmosphère féérique et surréaliste du film. Le couloir de bras tenant des chandeliers et pointant la bonne direction à prendre pour Belle sera toujours dans mon top tiers cinéma.

Annotation :

Pourquoi ce film est-il aussi plat et sans ion, la définition même du script que l'on déroule sans y apporter une énergie et un point de vue singuliers. Oui c'est joli, oui c'est bien joué mais tout ça est d'un ennui profond.

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J'ai été surprise de constater que ce film n'était pas une source d'inspiration pour le jeu vidéo "Fallout 3" tant les décors, les costumes et le contexte (les ravagers sont vraiment juste des raiders) sont similaires jusque dans des détails très précis des environnements (la forme des boîte ou les cannettes vides de nourriture partout). On pourrait presque le visionner comme un DLC.

Cela dit, le film manque terriblement de substance avec ses personnages unidimensionnels et sa réalisation mollassonne qui ne retranscrit pas vraiment l'impression de désolation et de danger du "Wasteland". C'est pas mauvais mais on sent que le film aurait pu être une excellente série B si elle avait eu plus d'énergie. Aussi, détail qui fait vraiment mal vieillir le film mais l'acteur n'a de relations amoureuses qu'avec deux actrices qui sont toutes 15 ans plus jeunes que lui.

Annotation :

[Film pornographique]

Horrible bande-son "jazz" typique des téléfilms érotiques qui sert à absolument tout dans ce film, y compris les grosses scènes de meurtres et de viol.
Le scénario ultra bourrin à base de personnages tous plus horribles les uns que les autres (et plutôt débiles aussi), pas désagréable pour autant, est surtout là pour justifier l'ultra violence et les scènes sexuelles incluant des adolescentes mais dont le corps devient magiquement celui d'une jeune femme au moment de l'action.

C'est facile de comprendre pourquoi cet anime est devenu culte à travers les multiples controverses et censures, il répond à 100% au fétiche du public auquel il est destiné et comme le résultat demeure correct, il a la possibilité de toucher le reste du monde et la culture populaire.

Annotation :

Surfant sur le succès des films d'action hongkongais, voici la version Temu du genre. J'ai low key cru que c'était une satire au premier coup d'œil mais il s'agit en fait d'une pâle imitation qui va enfiler les clichés en faisant dix fois moins bien que les films dont il s'inspire.

L'actrice principale s'est de toute évidence beaucoup entraînée pour le rôle mais n'est clairement pas une artiste martiale, d'autant plus évident qu'on peut la voir constamment penser à sa chorégraphie avec des mouvements imprécis lors des combats, pas aidée par les mouvements/confus confus de la caméra. Même la scène finale, la seule que je trouve vaguement mémorable, à base de moto armée d'une mitrailleuse et d'archerie est filmée de manière mollassonne, avec une actrice qui galère avec la maitrise de son véhicule.
L'histoire est débile mais aurait pu être sympa avec une meilleure narration, moins de petites scènes les unes derrière les autres et surtout un meilleur jeu d'acteur en général.

Annotation :

Le film a bien vieilli dans sa représentation anxiogène de l'ultra-capitalisme mais pas nécessairement dans son discours un peu prétentieux qui se voit annuler par l'humour pipi-caca omniprésent. Cela dit, le film est fun à regarder en tant que divertissement, jamais hilarant en raison des trois types de gags qui tournent en boucle et que rien ne va jamais vraiment loin mais fun quand même.