L'année ciné 2025

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Je ne vais pas me dédire, à l'instar des deux précédents opus j'ai pris un kiff de fou devant cette grosse série B. au scénar minimaliste mais aux scènes d'action aussi spectaculaires qu'inventives (la course poursuite dans Montpellier !) et techniquement toujours efficacement filmée et montée. C'est ce que j'attendais et ce que j'ai eu. Pas plus, pas moins. Comme une partie du film se e en Allemagne, j'attends le crossover avec Alerte Cobra.

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Le genre de thriller à twists où il faut en savoir le moins possible, pour qu'il conserve sa fraîcheur. Dommage que l'affiche et la bande annonce spoilent la première surprise. Même si ce n'est pas si grave, Hancock gardant sous le pied de façon roublarde pas mal de ses rebondissements et de retournements de situation. Si on accepte quelques petites facilités dans sa dernière partie, on e clairement un bon moment porté par d'excellents interprètes.

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Sans Paul King, on pouvait craindre que ce nouveau volet des aventures de Paddington ne perde son côté charmant et inventif mais heureusement cette escapade dans la jungle reste vive et mignonne comme tout, avec une vibe film d'aventure et de vraies trouvailles visuelles et humoristiques. Olivia Coleman et Antonio Banderas en font des caisses dans la bonne humeur pour notre plus grand plaisir et moi je reprends bien volontiers un peu de marmelade.

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Joli petite réussite que cette comédie policière très coenienne dans l'esprit qui arrive à équilibrer le rire, le suspense et la tendresse pour ses personnages. Dubosc, en retenue, s'efface presque au profit de ses autres comédiens. La surprise du début d'année sur le front de la comédie française grand public.

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Le projet au gigantisme généreux, entièrement fait pour parfaire l'image de Cruise en sauveur doloriste mais bienveillant et absolu de l'humanité. Contrairement à James Bond où le personnage est plus grand que ses interprètes, Mission Impossible n'est qu'un véhicule à la gloire de Tom divinisé de son vivant et qui ne era pas la main malgré un âge qui commence à se sentir vraiment. Toujours un plaisir à voir sur grand écran, malgré un côté pathos vraiment exagéré et une volonté de raccrocher artificiellement les wagons des plus anciens opus pas bien finaude.

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Même un Gareth Evans mineur reste toujours un plaisir à voir pour l'action et nous renvoie aux heures ou se tapait n'importe quel heroic bloodshed HK des années 90 plagiant John Woo, parce que même dans les plus nuls, la bagarre et les flingages défonçaient sévère. Et c'est ce shoot d'adrénaline qu'on vient prendre, car parce que pour le reste on est quand même sur les rails très vidéo-club d'un polar dark and gritty à la Max Payne, dans un simili Gotham sans Batman, où tout le monde, Tom Hardy en tête semble ne pas avoir dormi depuis 3 jours. Moi c'est ma came, mais le shoot sera tempéré par trop de facilités scénaristiques et visuellement un étalonnage assez laid où l'abus d'effets numériques dans les poursuites pique vraiment les yeux.

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Si on est toujours heureux de retrouver Wallace et Gromit et que techniquement cela reste irréprochable, ce retour de Feather McGraw semble arriver un peu tard. On e un bon moment mais sans vraie surprise tant on est sur des rails (ou des canaux ici) bien établis. Un film qui ronronne agréablement comme un tea break sous un plaid au coin du feu.

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Version assez étonnante du loup-garou qui resserre ses effets autour d'une cellule familiale et fait de son personnage titre une parabole de la masculinité toxique transmise de père en fils comme une malédiction. Pas de grands carnages ou de transformations spectaculaires donc même si quelques effets sont assez réussis. Ca pourra déstabiliser, mais force est de constater que sur cette base modeste, Whannell arrive à faire un film très tendu avec des moments de suspense très réussis. Bon quitte à avoir un loup garou, ça aurait pu quand même aller un peu au delà...

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Rien de révolutionnaire mais exactement ce que doit être une bonne petite série B. pour plateforme avec ce petit film de survie à la Sans un bruit qui a la politesse de ne faire qu'1h30 pour aller à l'essentiel avec des comédiens convaincants et des scènes de tension et d'action assez efficaces. C'est pas original, il faut accepter quelques facilités dans la construction du monde mais puisque la fin ouverte nous promet un 2, ma foi on y retournera sans déplaisir.

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Soderbergh continue ses expérimentations avec ici un film de fantômes filmé du point de vue du spectre. La mise en scène en caméra flottante se baladant au milieu des personnages est intéressante d'autant qu'elle permet de jouer sur le fait que l'esprit, vengeur mais pas forcement hostile, ne peut intervenir que comme un poltergeist, alors qu'il à la liberté de voir bien plus de choses que les personnages. Un film sympathique mais qui, une fois qu'on a compris l'intrigue, fait un peu exercice de style. Dommage que Lucy Liu n'est qu'un rôle très secondaire.

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Lors des événements de Munich en 72 on suit l'équipe américaine de télévision qui filme en direct la prise d'otage. C'est le projet mais c'est aussi la limite du film : on ne sort quasi jamais de la salle d'enregistrement et on se pose des problèmes d'éthique très actuels sur la responsabilité du journaliste. Que doit-on filmer et comment nommer les assaillants ? Doit-on courir après le scoop coute que coute ? Filmer est il un acte neutre sans conséquences ? Le résultat est un film intellectuellement intéressant. Rien de plus ? Hélas si on connait un peu déjà l'Histoire pas vraiment.

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Comme souvent avec Soderbergh, l'exercice de style prend un peu le pas sur la narration dans ce film d'espionnage feutré où la chasse à la taupe prend des allures de thérapie de couple. Le casting et les dialogues sont bons mais hélas, à l'instar de ses dialogues trop écrits et de son étalonnage assez laid à mon goût, l'artificialité prédomine.

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L'abus de voix off pour replâtrer les morceaux l'atteste, le film a eu beaucoup de problèmes au montage. On va pas se le cacher, ça ne restera pas le meilleur Bon Joon-Ho, le trait étant un peu trop épais, les incohérences nombreuses et déroulement décousu. Et c'est dommage, car il y a quand même des idées, un excellent Robert Pattinson et quelques scènes vraiment réussies.

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Calqué sur The Wrestler d'Aronofsky y compris jusque dans l'utilisation du corps de Pamela Anderson marqué par le temps et les sacrifices pour correspondre aux canons esthétiques de l'entertainment, le film vaut pour l'atmosphère glamour frelaté de Las Vegas et pour ses comédiens qui amènent de la vie à un film un peu gros sabot dans son histoire comme sa mise en scène bien trop maniérée dans un esthétisant Sundance/Instagram. Même si, avouons le quand même, Pamela bien qu'investie est comme son personnage un peu limitée en tant que comédienne.

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Relative bonne surprise de la part du très inégal Scott Derrickson, que ce film qui part sur un concept qui fait craindre le pur film contemplatif au départ, mais qui s'incarne vite grâce à ses comédiens et plonge par surprise dans une horreur SF très organique. Mais il y a des sacrés bémols aussi, quelques fonds verts un peu voyants et une révélation et résolution de son mystère qui font vraiment beaucoup trop faciles et bâclées ( oh des films et des dossiers informatiques laissés sur place qui expliquent tout comme dans un jeu vidéo). Au final après l'avoir bien aimé sur le moment, ses défauts deviennent de plus en plus visibles en y repensant.

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J'aime bien les Captain America pour leur côté humain plus terre à terre et j'avais trouvé que Falcon et le Soldat de l'Hiver avait été une bonne ation de pouvoir. Hélas cet épisode (car s'en est un, le MCU étant plus une série que du ciné) semble être un filler de transition honnêtement filmé mais pas bien ionnant avec un complot et un climax de seconde zone éventés dès l'affiche. Anthony Mackie et Harrison Ford font le job avec ce qu'on leur donne, mais, sans être honteux, ce film ne restera pas dans les mémoires.

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Oz Perkins est un bon metteur en images, c'est certain, mais par contre faut absolument qu'il se trouve un scénariste capable de lui construire les histoires et les personnages dont il a besoin. Longlegs était un pétard mouillé se dégonflant à cause de sa propre vacuité, là on est dans la farce absurde et rigolarde gore (hélas numérique et donc peu impactante), plus ludique en apparence mais qui se croit encore bien plus maligne qu'elle est. D'autant que Theo James trop beau gosse costaud n'est absolument pas crédible en serial looser.

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Un petit film d'araignée mutante extra terrestre tombé sans explication dans un immeuble newyorkais parce que pourquoi pas. C'est sympa mais éminemment peu original tant il aligne les personnages et les situations clichés et déjà vues et reprend sans même s'en cacher tous les tropes du genre jusqu'à une conclusion qu'on croirait échappé d'une prod. de vidéoclub des années 90.

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C'est Mel Gibson de Bravehart et Apocalypto qui a fait ce film de plate forme formaté ? Ca sent son travail de commande au budget serré au vue des incrustations numériques hideuses. Après ça se laisse suivre comme un petit thriller en huis clos pas antipathique mais quand même bien prévisible avec ses personnages croqués au crayon gras et ses longueurs centrales, Wahlberg se faisant plaisir en cabotinant à contre emploi.

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J'avais bien aimé la trilogie originale, mais hélas ce spin of facile coincé dans une nostalgie 80's artificielle (vu en VF les dialogues sonnent vraiment trop "modernes" pour qu'on se croit revenu en 88) n'y apporte pas grand chose tant on a l'impression de l'avoir déjà vu en boucle ses dernières années. Au moins c'est assez généreux en effets gore...

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Le dernier blockbuster des Russo Bros pour plateforme est à l'image de toutes leurs dernières productions. Propre, jamais désagréable, et surtout absolument mécanique tant il rappelle des dizaines d'autres films du même genre en suivant un schéma prévisible dès la première scène et peut se suivre en faisant autre chose. Reste le chouette design des robots mais bon 320 millions de $ pour faire une soupe tiède pour enfants, qui sera oubliée dans 15 jours, était-ce nécessaire ?

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Dessin animé de remplissage pour poursuivre l'exploitation de la licence, reprenant l'idée originale des livres de détourner les contes traditionnels, ici la petite sirène façon The Witcher. Ca pourrait être n'importe quel épisode filler de la série, c'est pas honteux visuellement ou scénaristiquement mais juste terriblement quelconque à vrai dire, à l'image de toute cette adaptation Netflix des aventures de Geralt en fait.

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De l'épouvante spatiale tout en ambiance, c'est cool ! D'autant que c'est plutôt esthétiquement soigné, et qu'on n'hésite à nous balancer quelques effets gores réussis dans le final. Sauf qu'avant ces 20 dernières minutes on se tape une heure où le récit se la joue kaléidoscope sensoriel tape à l'oeil mais qui en fait n'arrête pas de hoqueter une histoire bateau portée par une comédienne jolie pas très expressive et un Aaron Paul qui surjoue les airs mystérieux. Beau mais vain.

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Pour Cameron
Dieu sait que son sourire et sa vivacité nous avait manqué et donc c'est pour elle que je regarde d'un oeil distrait cette comédie d'action de plateforme préfabriquée et clinquante, filmée de façon indigente, brassant trente ans de poncifs post Mister and Mrs Smith (ados énervants inclus) où viennent cachetonner sans entrain quelques autres bons comédiens pas dupes, Jamie Foxx en tête. Bon, Cameron t'as encaissé ton chèque et je ne te le reprocherais pas, mais peux-tu er à des projets plus intéressants ?

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Dans le genre idiot c'est quelque chose. Bon c'est filmé de manière dégueulasse sur fond vert façon film de plate-forme mais quelle hallu. de voir Viola Davis en super présidente démocrate américaine qui fait un sous Die Hard au milieu du G20 et qui dégomme mano à mano, tel Liam Neeson ou Gerard Butler, des hordes de terroristes surarmés bien blancs et masculins, dirigés par un Antony Star goguenard dont le plan est grosso modo de faire ce que Trump est en train de faire à l'économie mondiale pour s'enrichir avec les cryptos. Le tout sur fond ultra patriotique (la plupart des autres pays font à peine de la figuration) tout en réglant la faim dans le monde et ses conflits avec son ado de fille. De quoi faire er Air Force One et La chute de Londres pour des films timorés.

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Heureusement qu'il y a tout un tas de seconds couteaux que j'aime et qui viennent cabotiner dans des rôles de tueurs caricaturaux, parce que sinon on s'emmerderait presqu'autant que Dave Batista complétement éteint dans cette copie fainéante de Smocking Aces/Accident Man où toutes les scènes d'actions sont massacrées par un réal aux fraises trop occupé à essayer de se la jouer en faisant plein d'effets à la cool ringards depuis 20 ans.

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Petit film avec des alligators défoncés à la méthamphétamine qui traquent les survivants d'un crash d'avion dans les marais de Louisiane. Enfin Louisiane... c'est tourné aux Philippines en fait, mais comme on voit tellement peu les bayous en dehors de plans d'ensemble achetés à des banques d'image, ça e. Pour le reste pas de surprises, c'est globalement assez nul avec une galerie de personnages clichés et des péripéties piquées à Jurassic Park 3. Les sauriens en dehors de quelques plans rapides en CGI sont le plus souvent des animatroniques sommaires, voire des marionnettes filmées de très près, pour camoufler la misère. Bref rien de palpitant.