lectures2025

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7-8

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J'espère pouvoir avoir autant de ion quand je lirai René Caillé ou Ibn Battuta.

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7-8
Je me suis senti légèrement lésé par ma méconnaissance des œuvres des quatre acteurs sur lesquels le livre s'appuie. Cela dit, on peut comprendre la thèse de Moullet sans être aussi « érudit » que lui.

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8-9
La première partie du livre, sur l'espace mental, est la plus intéressante. Elle dée le champ de la géographie qui est celui de l'auteur pour expliquer par la philosophie et la langue (un peu par la psychologie) comment est structuré le sujet dans la pensée japonaise. En cela, elle propose un très bon exemple d'une base radicalement anti-individualiste pour fonder une culture, une civilisation.
La deuxième partie fait état de nombreux aspects techniques de l'organisation de l'espace au Japon, notamment en explicitant les spécificités de son agriculture et de son architecture. Elle a aussi quelques accents anthropologiques çà et là en évoquant certaines peuplades (rompant d'ailleurs avec l'idée courante que le peuple japonais serait depuis des siècles totalement homogène).
La troisième et dernière partie identifie les schémas relationnels ayant court dans l'espace social au Japon. Elle m'a semblé, de par mes lacunes quant aux ouvrages de sociologie cités, quelque peu expéditive par moment.

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7-8
Si l'on divise le livre en 3 parties, il me semble que la dernière, traitant de la période de développement depuis l'après-guerre est la plus intéressante. Les informations ayant trait à la fondation d'Edo jusqu'au XXe siècle sont très riches et posent rigoureusement la généalogie de la morphologie de la future Tokyo. Entre les deux, le détail des conceptions architecturales et sociales des ères Meiji, Taisho et Showa avant-guerre m'a un peu perdu.

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L'ouvrage a plusieurs prétentions. Il romantisme et explicite. J'ai ressenti une longueur lors des 20 premiers chapitres (les chapitres sont tous très courts), qui m'ont semblé aller un peu dans tous les sens pour romantiser/poétiser sur Tokyo et ses situations. Il me semble que là où ce livre brille réellement est lorsqu'il entre dans le détail du parcellaire, de la forme urbaine, des réglementations qui sont à la base de la morphologie si particulière de Tokyo. À ce titre, il complète très bon le super livre de Livio Sacchi sur cette ville.

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Voir la critique de Nébal à propos de ce livre.
Je suis en désaccord avec l'idée que le côté documentaire du récit le rendrait difficile à suivre, c'est au contraire -avec les derniers chapitres- ce qui rend le livre particulièrement digne d'intérêt. Par contre, il est vrai que le traducteur abuse sur les notes : explications de bases (ok, pourquoi pas), détails des valeurs relatives des monnaies (bon, d'accord), classification des espèces de plantes médicinales évoquées et des poissons mangés... Idem pour les notes sur les lieux ne servent pas vraiment la compréhension du récit car la plupart du temps elles indiquent juste la localisation du temple ou de la rivière dans le Japon actuel. Érudition superflue, si l'on veut.

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Celui-là présente un structure claire qui en fait une excellente synthèse de la géographie marxienne. Il va du général au particulier, si l'on peut dire, en "s'éloignant" de plus en plus des énoncés du Capital à mesure qu'il rentre dans l'analyse spatiale. D'ailleurs, il comporte de nombreux rappels cités, bien plus intéressants pour un lecteur peu savant du marxisme que de simples notes renvoyant aux ouvrages. Un lexique des concepts de Marx et Engels peut s'avérer utile pour la lecture.

Annotation :

recueil d'articles, que je lis en plusieurs morceaux, et un peu délaissé pour l'instant