Mon Flop 1979

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Ce qui est chouette avec Marguerite Duras réalisatrice, c'est que quand on croit avoir découvert le pire du pire ("Baxter, Vera Baxter" il y a quelques semaines c'était déjà très très costaud) elle parvient encore à repousser les limites.

Pour faire simple je vous fais un copier-coller de ce que j'ai répondu à quelqu'un qui prenait de mes nouvelles durant le visionnage :

« A peine 23 minutes et je suis déjà à la limite de le défenestration. »

Puis quand cette personne inconsciente m'a conseillé d'appuyer sur la touche STOP :

« On arrête jamais un film de Marguerite, il permet à chaque fois de tester ses limites, sa résistance à la souf. Après ça je suis prêt à tout interrogatoire, même très musclé. »

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Parfois on aimerait apprendre qu'il s'agissait d'un homonyme, mais non c'est bien David Cronenberg qui a signé ce truc qui réussit l'exploit d'être plus mauvais que "Le Mans" et "Jours de tonnerre" réunis. La feuille d'impôts avait dû être salée pour qu'il accepte une telle commande.

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Aussi prétentieux, faussement intello et creux que du Benoït Jacquot (Ah ben tiens il est au scénario)...

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Catherine Deneuve qui se prend pour la fille de Nestor Burma et Blueberry, Samy Frey qui fait du Samy Frey et Anne Parillaud à peine sortie de sa chambre de L'Hôtel de la plage, tout ça dans un truc de SF kitsch d'une connerie abyssale. Présenté comme ça on pourrait croire que c'est un bon vieux nanar, mais même pas c'est juste une daube.

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Je serais curieux de savoir ce que j'aurais pensé de ce "Phantasm" si je l'avais vu ado, comme un paquet de films d'horreur. Mais là malheureusement, ce fut pour le moins « compliqué ».

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Au moins on ne peut pas reprocher à Catherine Breillat de ne pas avoir d'univers puisque dès ses débuts, et même sans Rocco Siffredi, elle intellectualisait, théorisait le sexe. Et hystérisait le moindre acte, la moindre ligne de dialogue, à faire er Zulawski pour un maître zen.

Comme l'annonce le titre on n'est pas loin de descendre pour lui demander d'arrêter ses conn..., mais quand les conneries sont faites par la trop rare Dominique Laffin on subit non sans un certain plaisir. Ah le masochisme...

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Quatre ans après "Lumière" Jeanne Moreau traite d'un autre thème cher au cinéma, l'adolescence. On pense à du René Féret ("La Communion solennelle") mais en très très classique, à la limite du téléfilm, et moins romanesque.

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J'avais compris il y a quelques temps déjà que je filais un mauvais coton, en tombant de haut (et je peux te dire qu'ici t'as des bleus en te réceptionnant parce que ça fait pas dans le bonsaï) en revoyant (sans le savoir mais c'est une trop longue histoire) cet autre court-métrage (3h13, faut quand même un canapé à l'assise solide) de King Hu.

Je présente toutes mes excuses à Christophe Gans, mon maître es HK, celui qui m'a tout appris et que j'ai trahi, et j'exécute la peine infligée par mon "meilleur copain" (Tu l'as celle-là @micktaylor78 ?) en allant mater du Jean-Marie Poiré. (J'attends encore de savoir lequel il m'a choisi. Si c'est "Ma femme s'appelle Maurice" j'aurais payé bien cher ma faute de goût mais il faut assumer ses boulettes)

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La filmographie de Robert Mulligan est contrastée, entre œuvres réellement intéressantes ("Du silence et des ombres", "L'Homme sauvage") et films assez paresseux ou inaboutis. Et je classerais ce "Même heure, l'année prochaine" dans cette seconde catégorie, car le scénario semble s'arrêter à son introduction prometteuse, ne pas bien savoir quoi faire de cette (belle) histoire d'amour originale sur le papier. Dommage car Ellen Burstyn et Alan Alda sont formidables.

Annotation :

A force de vouloir suivre chacun des enfants Brontë Téchiné n'en évoque réellement aucun. Il se perd en chemin et nous fait redre celui de l'ennui.