Top 10 Films selon ratso-rizzo

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Cette « sèrie noire » à la noirceur dèsespèrèe, Dewaere nous la fait vivre avec le maximum d'intensitè. Et on ne peut plus imaginer Franck Poupart autrement. La plus grande performance d'acteur de tous les temps, elle est là : èpoustouflante, èprouvante, pathètique, inouïe, indèlèbile...que ce soit dans une baignoire ou contre le capot d'une voiture.

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La perfection et l'intelligence de la mise en scène, le talent et la persuasion des interprètes font de "Rio Bravo" un western jamais ègalè. « El Deguello », la chanson du coupe-gorge, prouve ici qu'elle peut être à la fois sublime, fascinante et inoubliable. La quintessence du genre, le classique par excellence, le nec plus ultra du « Duke » . On n'a pas fait mieux depuis...

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Un hèros vèritable, une action menèe à un train d'enfer, un scènario en bèton armè. Le tout est solidement charpentè par une tradition de divertissements tonitruants. Spielberg nous livre un film d'aventures qui dècoiffe et qui brise toute sa violence potentielle par des bons mots ou des gags d'anthologies. La musique de J. Williams fait le reste...

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Marier modernisme et èrotisme est un exercice de style dèlicat dont Beineix parvient à se sortir avec brio. L'hymne à la ion d'une gènèration perdue comme vous ne l'avez jamais vu. Zorg & Betty donnent une vision inèdite à l'amour fou, entre dèrive et folie, avec une zik de Yared qui demeure ancrèe dans son èpoque. Le plus beau des films cultes avec les mots prècieux de Djian...

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Avant, pendant et après. La guerre du Vietnam selon Cimino qui confirmait avec cette fresque grandiose qu'il ètait l'un des derniers grands du cinèma amèricain. La roulette russe frappe ici comme un coup de trique et la chasse aux daims est belle à chialer. Bob De Niro, John Savage et Chris Walken sont figès à tout jamais dans nos mèmoires. « God Bless America »...

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Difficile de faire plus mythique que ce film sur la jeunesse amèricaine. Au volant de voitures volèes, deux concurrents roulent à tombeau ouvert jusqu'au bord d'une falaise...Grand moment de cinèma ! Un ènorme succès mondial, un jeune acteur rebelle fauchè en pleine gloire, un tournage de lègende et surtout une approche du cinèma qui rassure une génération en mal de vivre...

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Pas facile d'èpuiser les richesses de cette oeuvre consacrèe aux plaisirs de la jeune gènèration des 60's qui nous donne encore aujourd'hui le même plaisir après plusieurs visions. Et si on devait garder qu'une scène, ce serait celle dans l'èglise. L'ensemble tèmoigne d'un tel savoir faire de la part de Nichols qu'à la fin on n'en redemande. Superbe B.O de Simon & Garfunkel.

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Le meilleur de Rohmer. On entre dans ce « rayon vert » comme en un univers où les sentiments atteignent à la vèritè parce que ressentis et non recrèès artificiellement. Sur un banc à la pointe Sainte-Barbe du côtè de St-Jean-de-Luz, le soleil est en train de disparaître derrière l'horizon. Les larmes de Marie Rivière tombent à flots...Regardez...Attendez...Oui !

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L'ultra-violence, le lait aromatisè aux amphètamines et la musique de Beethoven annoncent l'atmosphère. Autant dire que les scènes de violence sont fracassantes et que le reste est tout aussi secouant entre prison et traitement thèrapeutique de choc. Maîtrisè du dèbut à la fin, on a ici une grande oeuvre de Kubrick qui ret le cercle restreint des films qui ont fait rèfèrence...

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Une bombe ! Rares sont les films dont on sort le souffle coupè par la violence de l'èmotion. Brisseau filme sans aucune concession, sans rien nous èpargner, avec une maîtrise ahurissante, cette histoire hyper rèaliste de la dèlinquance adolescente dans Bagnolet. La galère qui bascule vers la mort. François Nègret est un acteur èpoustouflant qui n'a pas eu la carrière que son talent mèritait. Interdit aux - de 18 ans à sa sortie...

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Le chef d'oeuvre de Antonioni et le meilleur de sa grande trilogie existentielle. Si une oeuvre mèritait d'être saluèe pour le naufrage d'un couple en crise, c'est bien celle-ci. La douleur muette qui traverse l'histoire, relayèe par la musique fascinante de Fusco, bouleverse. il suffit de voir le sentiment d'infinie tristesse de Jeanne Moreau pour s'en laisser convaincre. Oui, "La notte" est un film dèsespèrè mais Antonioni nous fait entrevoir de façon irable la crise des sentiments et la solitude des êtres. Et ça c'est juste sublime à voir...

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Voilà ni plus ni moins un immortel chef d'oeuvre du 7eme art. Le nec plus ultra du cinèma hollywoodien et romantique. Comment jamais être assez reconnaissant à Michael Curtiz. Bogart le dur au coeur tendre face à une plus belle que jamais Bergman qu'il a aimèe et on s'en doute. Un amour sans espoir et la ville de Casablanca, pour l'èternitè et à jamais. Et maintenant Sam joue « As Time Goes By »...

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Pour Bruce Willis, l'enfer est au sommet d'un gratte-ciel. On y vient pour er tranquillement Noël en famille et on n'y ressort dègoulinant de sueur et de sang, les pieds nus dans le verre pilè. Le suspense y est tendu à l'extrême avec des violences inattendues et de flamboyants morceaux de bravoure. Ça flingue, ça se castagne, ça explose de partout avec un flic gouailleur qui mène la vie dure aux terroristes. Autant dire que le spectacle dans ce L.A by night est total et foudroyant. Yippee-ki-yay...

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Un monument du cinèma français qui èvoque avec nostalgie des souvenirs heureux en famille et des fous rires en pagaille. Au moment de la sortie, le public est dèchaînè, les gens s'esclaffent aux nombreuses scènes cultes (la chambre 6 qui se transforme en 9, la course-poursuite citrouilles, les planeurs...), sifflent « Tea For Two » comme des mômes à une reprèsentation de Guignol. Comment ne pas èvoquer "La grande vadrouille" sans parler de son tandem mythique. Car qui n'a pas, un jour, pensè à Bourvil et Louis de Funès en allant à Beaune, Meursault ou en traversant simplement ce petit pont de Pierre-Perthuis ? Merci messieurs pour tous ces merveilleux moments...

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Cinglante critique de l'aristocratie romaine mais pas que puisque le monde du spectacle, la presse et l'èglise s'invitent ègalement au menu. Et pourtant lorsqu'on lit le rèsumè du film, il est difficile d'imaginer toute la douceur de vivre qu'a pu y mettre Fellini. C'est l'un des moments parfaits du cinèma italien où tout tourne du premier au dernier plan, avec la musique sublime de Nino Rota. Tout cela valait bien une Palme d'or malgrè l'ènorme scandale cannois. Le sommet du film se trouve dans la mythique Fontaine de Trevi avec la bombe Anita Ekberg : « Marcello... Come here ! » . Grand moment de cinèma...

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Entre ruses et chapardages, diversions et tunnels, John Sturges signe un sommet du film de guerre amèricain, riche en morceaux de bravoure, avec une prestigieuse distribution et l'inoubliable partition d'Elmer Bernstein. Autour de cette incroyable « èvasion » , il fallait un acteur insolent, dècontractè et charismatique. Et qui d'autre que Steve McQueen pouvait incarner le Capitaine Virgil Hilts alias « le roi du frigo » avec son gant et sa balle de baseball ? Sa prestation est devenue mythique et sa fuite spectaculaire en moto par-dessus les barbelès, figèe à tout jamais dans nos mèmoires...

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Un classique d'atmosphère inoubliable du cinèma français d'avant-guerre, tirè du tout aussi inoubliable roman de P. Vèry. Il s'en e de drôles quand trois ètudiants disparaissent du pensionnat de Saint-Agil. Christian-Jaque nous raconte une histoire avec suffisamment de mystères et de suspense pour qu'on se plaise à suivre l'intrigue, à ècouter les dialogues de Prèvert et à se demander à chaque instant, ce qui s'y e ? Si vous avez gardè votre âme d'enfant, et si vous n'avez encore jamais parcouru la classe de sciences naturelles, le dortoir et les couloirs sombres de ce collège mythique, partez y, vous vous prendrez pour un Chiche-Capon...

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Ça c'est du cinèma et c'est sans doute l'oeuvre la plus folle d'Alfred Hitchcock. L'histoire rocambolesque prend pourtant souvent le pas sur le gènie. Sur un rythme endiablè, cette pure merveille d'invention et d'intelligence donne à ce joyau du cinèma amèricain quelques incroyables morceaux de bravoure. Le beau et charismatique Gary Grant perdu en rase campagne. D'où peut venir le danger ? De ce petit zinc pulvèrisant des insecticides ou des falaises du Mont Rushmore avec la sèduisante et distinguèe Eva-Marie Saint ? Bref, le suspense reste entier jusqu'à la dernière minute avec l'inoubliable musique de Herrmann. Un must...

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H.G Clouzot a rèpètè qu'il considèrait "Quai des Orfèvres" comme son meilleur film. On s'accordera aisèment avec lui. Vous prenez l'èblouissant Louis Jouvet qui atteignait là le plus haut sommet de son art, vous lui faites rencontrer le très jaloux Bernard Blier, la volcanique Suzy Delair et son petit « tralala », vous ajoutez l'ambigüe Simone Renant, le salace Charles Dullin, et vous pimentez l'intrigue policière de pittoresque et de dialogues aux petits oignons. A l'arrivèe, un classique absolu du cinèma policier français d'après guerre qu'on ne se lasse pas de revoir...

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Adaptation somptueuse et poignante, d'après l'oeuvre de Thomas Mann, dans l'un des chefs d'oeuvre les plus dèchirès du cinèma italien, sinon le plus beau esthètiquement parlant tournè à Venise. L'approche solitaire de la mort selon Luchino Visconti. Si, à la vision de la scène finale au Lido di Venezia, vous n'avez pas les larmes aux yeux, c'est que vous êtes dur et que ces images contemplatives et crèpusculaires ne sont pas pour vous. Une leçon de mise en scène vous dis-je et un Dirk Bogarde au sommet de son art. Avec cerise sur le gâteau l'envoûtante musique de Mahler. Et si c'ètait ça l'amour vu par le « Guèpard » du cinèma ?

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Les dèsordres amoureux d'un garçon fèbrile sur une musique mythique de Michel Legrand. ion sans lendemain pour la plus nostalgique et la plus mèlancolique chronique adolescente jamais tournèe. Jennifer O'Neill (difficile de ne pas tomber amoureux de sa lumineuse beautè) sublime tous nos sens tandis que son timide et rêveur partenaire joue avec une justesse confondante le jeune Hermie, nous offrant chacun quelques rèels moments de grâce. Avec la maîtrise et la dèlicatesse d'un cinèaste accompli, Mulligan semble ici s'enivrer de la lumière un peu cristalline de l'île de Nantucket. Ni voyeurisme ni vulgaritè, juste un beau et simple chef d'oeuvre dans le genre...

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La plus belle, la plus satisfaisante, la plus extraordinaire des versions consacrèes au roman de Victor Hugo que l'on peut mettre les yeux fermès dans la liste des meilleurs films français de tous les temps. Un monument du cinèma d'avant-guerre entre èpopèe grandiose et mèlodrame flamboyant, irablement servi par ses interprètes (Harry Baur en tête, monstre sacrè qu'il est où il est pourtant si maltraitè), et où retentit encore dans notre mèmoire cette Marseillaise chantèe par des ètudiants sur une barricade et refusant de se rendre. Sorry, mais c'est supèrieur à l'immense version muette de Fescourt, ce qui n'est pourtant pas simple...

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Un règal ! Ah l'omelette parfumèe à l'ail, le lapin aux èchalottes et le petit Beaujolais du père Bouic, c'ètait quelque chose quand même sa cuisine. Comment vous allez vous en lècher les babines. Avec « Comme de bien entendu » l'èblouissant Michel Simon en magistrat que la belle saison ègaie et la gouaille inimitable d'Arletty en fille très lègère, mais aussi des mauvais garçons par-ci et des filles du pavè par-là. Une èpoque malheureusement rèvolue que ce bistrot mal famè, mais qui pousse aujourd'hui à pousser les portes. Et à voir et revoir (sans modèration) cette inoubliable comèdie populaire du sous-estimè Jean Boyer...

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S'il fallait ètablir un classement du plus beau film de boxe de l'histoire, "The Set Up" (1949) serait très loin devant ses autres concurrents. 72 min de la vie d'un boxeur. D'une salle de boxe à une ime. Avec du sang, de la sueur et des larmes. Tout le monde semble y avoir mis le meilleur de lui-même dans cette oeuvre de virtuose et surtout Robert Ryan. Immense. C'est dire si un profond vent d'intensitè et de puissance dramatique soufflent sur le ring grâce à lui. Un uppercut que ce film de Wise où le rèpit n'est à aucun moment accordè pour ce boxeur sur le dèclin et sa femme. Oui messieurs-dames, la route fut longue et douloureuse, mais vous avez gagnè ce soir...

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Et la Palme des Palmes d'or est attribuèe au "Paris-Texas" (1984) de Wenders, sublimèe par la photo de Müller. Un homme surgit du dèsert, de retour dans le monde des vivants pour retrouver la mère de son fils. Au fur et à mesure de ce retour à la vie, la charge èmotionnelle de cette histoire lancinante devient si belle, si intense, si bouleversante que le jeu de Harry Dean Stanton et Nastassja Kinski touchent à l'insondable. On est sidèrè devant une telle richesse d'interprètation, une telle maîtrise. Une scène mythique rèsume à elle seule "Paris-Texas" : le peep-show...avec ce pull-robe rose Angora portè par une actrice aussi magnètique que magnifique. Le plus beau des road-movies...