De si jolies ruines de Jess Walter m’a profondément marqué. C’est un roman qui mêle habilement les époques et les lieux pour explorer les illusions perdues, les rêves brisés, mais aussi la beauté persistante des histoires inachevées.
J’ai été séduit par la structure audacieuse du récit, qui e avec fluidité d’un petit village italien des années 60 à l’envers du décor hollywoodien contemporain. Chaque saut temporel enrichit le propos et renforce le sentiment que les choix du é résonnent longtemps.
Les personnages sont touchants, notamment Pasquale, idéaliste et sincère, et Dee, actrice désabusée, tous deux liés par une rencontre éphémère mais déterminante. Walter leur offre une humanité rare, sans jamais sombrer dans le pathos.
Sa plume est précise, douce-amère, souvent teintée d’humour, toujours élégante. Même les moments plus lents du roman trouvent leur place dans cet ensemble cohérent et émotionnellement juste.
En bref, un livre sur ce que l’on poursuit toute une vie sans toujours le nommer, raconté avec intelligence, tendresse et une vraie profondeur. Un vrai coup de cœur, à la hauteur de sa note : 9/10.