Je viens de finir ce livre de Victoria Hislop « L’île des oubliés » et je reste sur une impression mitigée. Il y a quelques mois j’avais lu du même auteur « Une dernière danse » et ici même on m’avait conseillé de lire aussi celui-ci. Alexis est une jeune anglaise qui a des origines crétoises par sa mère. Mais celle-ci n’a jamais voulu lui parler de son é. A l’occasion d’un voyage en Crète, Alexis retrouve une amie de sa famille qui va lui raconter son histoire familiale marquée par la lèpre et l’exil sur la petite île de Spinalonga. Comme pour le précédent livre que j’avais lu, il y a une histoire dans l’histoire, la première n’étant qu’un prétexte pour raconter la seconde. Et évidemment c’est la deuxième histoire qui est intéressante. J’ai beaucoup aimé découvrir la Crète à travers ce roman (mon deuxième d’affilée sur la Grèce) et j’ai été interpellée par l’histoire de Spinalonga. J’ai cherché et cet îlot existe vraiment et a vraiment abrité un camp de lépreux. Victoria Hislop s’est manifestement beaucoup documentée pour écrire son roman et c’est vraiment l’aspect le plus intéressant. Il me manque néanmoins quelque chose pour que le livre soit un coup de cœur. Personnellement j’aurais enlevé l’histoire autour qui ne sert à rien si ce n’est à lui donner un aspect un peu « bleuette ». Et puis il me manque aussi quelque chose dans l’écriture, un souffle, une forme d’envergure. Plaisant, mais sans plus pour moi.