un bel hommage rendu à son père, dont l'histoire se trouve condensée dans ce titre énigmatique.
Guy Boley travaille les mots, plie ses phrases pour rendre grâce à cette figure de père - qu'il a injustement abîmé, dans un accès de fièvre juvénile, à la fin de ses années 60.
L'avant-dernier chapitre donne les clés permettant de comprendre ce qui motive ce texte. Et le dernier chapitre porte au plus haut ce qu'il veut porter vers son père : son respect, son amour.
Très belle écriture, sensible, imagée, poétique - on pourrait aussi dire simple et robuste.
J'ai beaucoup aimé ! Ce livre figurait parmi l'avant-dernière liste des Goncourt-ables de 2018, finalement laissé dans la dernière ligne droite. Il mérite en tout cas une lecture amoureuse :-)