Le roman de Tiffany Tavernier nous embarque dans un grand mouvement intérieur, dans les méandres d’une personne errante. Le texte est autant une exploration intérieure que la découverte d’un lieu. Ce sont les deux sujets qui tiennent le roman et nourrissent l’écriture de la romancière. Elle parcourt l’un et l’autre à la rencontre d’un é oublié et de agers étonnants. Ces mouvement de corps et d’esprit nous saisissent dès le départ jusqu’à la fin du texte. On peut noter des pertes de rythme dans cette errance même si le principe est de ne pas être guider et donc de laisser de côté une certaine efficacité. Le livre est ionnant par la curiosité qu’il assouvit grâce à la découverte de l’aéroport. Les va-et-vient dans cet immense lieu nous donnent le tournis et l’envie. Tiffany Tavernier se ballade dans Roissy pour en faire un lieu aux multiples facettes. L’environnement devient un véritable personnage donnant au roman des airs de roman noir ou de grande tragédie (qui est plus que présent par le vol Paris-Rio). Ponctuellement, la parole de la narratrice est coupée par des slogans publicitaires outrageusement mensongés et les définitions de lexique du lieu....
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le Tourneur de pages, https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/10/22/roissy/