À genoux
6.1
À genoux

livre de Michael Connelly (2007)

Alimentaire

Il y a forcément un instant où le vertige nous saisit, avant de parler d'un nième polar de Connelly - un auteur qu'on a vraiment aimé, il y a... longtemps, quand il nous faisait découvrir une facette encore inconnue du LAPD, et que la psyché torturée de ses personnages nourrissait ses romans de manière féconde (on se souvient forcément du "Poète" et de "Créance de Sang", ses deux meilleurs livres). Après un remarquable - et donc surprenant - "Echo park", Connelly semble revenu avec "A Genoux" à de la littérature complètement alimentaire, concentrant son court polar sur sa simple intrigue, vite exposée, vite résolue, ingénieuse mais sans plus. Si l'on trouve un certain intérêt à er une poignée d'heures supplémentaires avec Harry Bosch, c'est seulement pour la rage étonnante qui semble avoir saisi Connelly vis à vis de Bush, de son istration liberticide, et de l'obsession maladive de la société américaine et de ses services pour le terrorisme. Ce n'est pas grand chose, et, même si l'ère Bush est terminée alors que "A genoux" sort en poche, cela jette sans doute un éclairage nouveau sur l'oeuvre de Connelly. Pourquoi pas une évolution politique ? [Critique écrite en 2009]
5
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le 18 sept. 2014

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Eric BBYoda

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Critique de À genoux par maiti

Connelly sort au moins un bouquin par an et ça commence à se voir. C'est cousu de fil blanc, vraiment.

Par

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