Partout, en général, les gens étaient fous.
Précisons d’entrée que j’ai arrêté ma lecture au 3/4 du roman, lassée de ses longueurs et voyant bien où il voulait en venir. Je n’en voyais pas le bout et voulais er à autre chose.
J’ai toutefois goûté certaines qualités de ce roman-événement dont le succès a également touché l’Europe : nous y suivons la rencontre puis la vie d’un couple d’Américains vivant à Chicago, ville-cadre du texte. Jack et Elisabeth se rencontrent alors qu’ils sont étudiants et occupent des appartements en vis-à-vis, chacun épiant l’autre à son insu, dans une atmosphère très « Fenêtre sur cour » qui m’a beaucoup plue. Lui est un photographe, un artiste dans l’âme pour qui l’art signifie quelque chose ; elle est une scientifique qui travaille à la « clinique du bien-être » autour d’un protocole tournant autour du placebo (au succès fulgurant). Les analyses très développées sur ce dernier m’ont particulièrement intéressée, en ce qu’elles révèlent les pouvoirs de l’esprit humain de croire à l’histoire qu’on lui raconte...
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