Quelques années se sont écoulées depuis la dernière fois où j'ai ouvert le troisième volet des aventures de Lisbeth Salander.
Dans mes souvenirs, un peu flous je dois l'ettre, j'avais en tête un personnage surhumain aux capacités intellectuelles et physiques irréels (oui, on se rappèlera de ce moment où elle arrive à sortir vivante, enterrée profondément dans le sol, avec une balle logée dans le corps. Wtf.)
J'avais été assez agacée par ce manque de subtilité que j'avais jugé trop lourd pour trouver l'envie de continuer à lire La suite.
Puis, tombant par hasard sur le quatrième tome dans une bibliothèque canadienne, mes réticences se sont estompées : "Pourquoi pas ma foi". Le changement d'auteur ayant totalement influencé sur ma décision .
Sans regret, je me suis plongée à corps perdu dans cette œuvre. Les caractères des personnages restent fidèles à la trilogie et le style d'écriture vous transporte de la première page à la dernière.
Bien que certaines parties soient plus techniques, comme le veut le domaine de prédilection de Lisbeth qu'est l'informatique, l'auteur David Lagercrantz fluidifie le sujet pour le rendre sexy et accessible à n'importe quel newbie (allez, avouez, vous aussi vous vous êtes mis en tête l'idée d'être un super - hacker )
Bien sûr Lisbeth reste toujours la super héroïne de ce roman mais c'est après-coup que je réalise que la vocation de ce roman n'est pas réalistique mais bien fantastique. Ce côté super hero des temps modernes est finalement ce qui permet à nous, lecteurs, de nous identifier à un personnage qui pourrait bel et bien exister mais qui néanmoins nous fait rêver un peu plus que la réalité ne nous le permettrait.