D’abord, l’exercice n’est pas simple. Ouvrir sa porte à plein d’étrangers, des fans, des moins fans, mais aussi des détracteurs. Après, vous me direz que c’est aussi ça la notoriété c’est se rendre au regard de l’Autre. Et on sait bien que c’est ça le vrai enfer, « c’est les autres ».
Du coup, c’est vaillamment que Mélanie nous laisse entrer dans une demeure mi-Mel, mi-Diam’s et je vous rassure, il n'y a pas que pour nous que ce n'est pas clair.
Vu qu’elle s’y perd, nous aussi, et finalement ça traduit le sentiment global après avoir terminé ce livre.
À mon sens, il y a trop de tout, l’impression de se noyer et le sentiment qu’il y a un truc qui cloche, à tel point que ça en devient le fil rouge du bouquin.
Long story short, j’ai eu un mal fou à le finir: les longueurs, les non-dits, les daddy issues.. Et je vous e le couplet sur la religion - sans jugement de valeur, c’est juste long.
Malgré tout, il faut un sacré courage pour produire ces 300 pages et un tel ouvrage ne peut que faire du bien à qui est réceptif tant il est plein de bienveillance à l'égard de certains.
Du coup, laissez vous tenter si vous le sentez, mais personnellement, je vais continuer à chercher pour trouver chaussure à mon pied !