'Tis the season to be jolly

Ce recueil regroupe trois longue nouvelles du King, trois desquelles vont figurer parmi mes préférées à présent, même si j'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans leur univers.

The Body est la seule qui ne m'ait pas trop emballée, j'ai eu l'impression de lire une version édulcorée de Ça; Pennywise et Bevvie en moins. L'écriture du King fonctionne, ça se lit, mais impossible de savourer tant cette sensation de redite était présente.
La nouvelle a été écrite avant le roman, j'imagine donc que c'était ici un coup d'essai et si j'avais lu ces deux récits dans un ordre différent j'aurais eu un tout autre avis, mais ce qui est fait est fait! Je ne baisserais pas la note pour autant car malgré tout la novella contient beaucoup de détails qui différent de Ça, mais je me dois de dire que je me suis quelque peu ennuyé.

Le reste était largement au dessus et chacune des trois novellas était une friandise à elles seules.

Apt Pupil m'a le plus surpris, tant je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. King est le roi pour ce qui est de décrire les travers les plus sombres de la nature humaine et il a choisi là le sujet le plus glauque de notre Histoire pour nous faire peur.

Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank est ma préférée des quatre. Une vraie aventure humaine derrière les murs d'une prison, d'amitié entre détenus et cette soif de liberté qui respire à travers les lignes de ce récit. Différentes Saisons serait à lire ne serait-ce que pour cette nouvelle, un petit bijou.

Et enfin, The Breathing Method, qui dénote du lot puisqu'elle est la seule qui contienne un élément surnaturel. Elle est la plus courte aussi si je ne m'abuse et elle est assez lente à démarrer mais le dénouement en vaut la peine; à faire froid dans le dos! Un fantôme du é nous fait aussi une petite apparition.
Le sentiment de déjà-vu du lecteur averti sera normal pour cette histoire, comme je l'ai eu moi-même, car elle se e au même endroit que cette autre nouvelle intitulée L'Homme qui refusait de serrer les mains.

Quatre nouvelles qui forment un tout finalement très uniforme et agréable à lire, chacune des nouvelles étant connectée aux autres d'une façon ou d'une autre. A lire pour se prouver une fois de plus que King ne fait pas que dans l'horreur, même si, comme il nous le confie à la fin du recueil, il n'a jamais été embêté par ce label, bien au contraire.
Du moment qu'il peut continuer à écrire il sera heureux. Et moi aussi.

PS: Trois films ont été faits des trois premières nouvelles de ce roman (toutes excepté la Méthode Respiratoire donc), et chacun d'eux est très réussi. Ils sont à voir également.
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le 13 mars 2014

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Bing

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