Être sans destin
8.3
Être sans destin

livre de Imre Kertész (1975)

Etre sans destin, mais pas sans espoir

On ne peut nier que ce texte ajoute une pierre d'importance à l'édifice littéraire ayant trait à la Shoah. On comprend aisément que ce soit devenu un classique. Néanmoins, ce récit personnel de la déportation des juifs est doublé d'un ton très particulier, d'une distance, d'une naïveté confinant à l'absurde. Je sais que c'est ce qui fait la particularité de ce récit, mais justement c'est ce qui m'a un peu gênée...
La réflexion sur l'espoir, la joie, l'humain, le destin, est très spéciale, on sent que l'horreur est tenue à distance mais d'une manière si froide que c'en est déroutant. Bref, ce texte m'a déstabilisée, en même temps qu'il a forcé mon respect.

6
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Créée

le 12 janv. 2016

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Nadouch03

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