«Nous cherchons sans relâche comment ajouter de la vie aux jours quand on ne peut ajouter des jours à la vie. Une médecine collective et discrète, tissée de victoires minuscules : une douleurs apaisée, une larme effacée, un sourire partagée." (page 14)
Un livre pour ceux qui veulent comprendre avant de parler de l’euthanasie, un livre pour construire ses propres réponses avant d'appeler à la liberté sans avoir vécu sa propre fin et l'inconstance de nos désirs.
"Les soins palliatifs sont une médecine lente. Ce qui compte ce n'est pas de pouvoir, ce n'est pas la performance, ce n'est pas le résultat financier. Ce qui compte, c'est d'avoir le temps de prendre soin les uns des autres." (p 33)
La parole d’une soignante, la parole d’une équipe de soins qui a accompagné plus de 13000 patients là-bas à Narbonne, la parole des milliers de soignants attachés à leur vocation : être au coté de celui qui souffre et essayer de le soulager toujours ; de tenir la promesse du non- abandon ; de dire à chacun qu'il a du prix pour nous, qu'il va manquer à notre Communauté humaine. Un cri pour clamer que décidément, non, "donner la mort n'est pas un soin". (page 127)
Conclurez-vous cette lecture comme Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011: "En arrivant ici, j'étais comme tout le monde convaincu que l'euthanasie est une liberté à laquelle rien de sérieux ne s'oppose. Vous m'avez retourné la tête et surtout vous m'avez donné une vision positive de l'hôpital et du soin." ( page 140)
Lire la chronique sur le blog