Un roman écrit avec des moufles, qui est sauvé in extremis par une fin jouissive. Sauf que pour en arriver là, il faut se coltiner des centaines de pages mal écrites, caricaturales sur le milieu de l'entreprise, répétitives, une histoire d'amour à laquelle on a quand même envie de croire pour trouver le temps moins long. On a droit à une héroïne qu'on a envie de baffer, suffisante, égo-centrée. L'auteure nous ballade avec des lettres du persécuteur qu'elle truffe d'une erreur pour mieux nous mettre sur une mauvaise piste. Heureusement il y a la fin, horrible à souhait et un happy end qu'on n'attendait plus (mais qui soulage car justice est rendue).