Attention Spoils !
Capitaine Futur est une série littéraire (romans et nouvelles) de science-fiction, écrite par Edmond Hamilton, publié dès 1940 dans un magazine au nom du héros. Elle a été publiée à l’époque de l’âge de l’or de la littérature populaire (Pulp) : les pulps étaient des magazines bon marchés publié sur un papier de mauvaise qualité. C’est dedans que beaucoup de personnages célèbres ont vu le jour : Conan, Tarzan ou encore Zorro. Et donc le Capitaine Futur (Curt Newton). Cette oeuvre connaitra un immense succès, puis quand elle sera adaptée en dessins animés sous le titre « Capitaine Flam ».
Curt Newton à tous du super-héros : les origines tragiques : ses parents sont morts très peu de temps après sa naissance tué par des criminels, la basse (au fond d’un cratère lunaire), sa force exceptionnelle, son agilité hors du commun et ses connaissances poitues dues à un entrainement très poussé avec Simon Wright, un cerveau dans un bocal, Grag, un robot et Otho, l’androïde. Et enfin le signal lumineux, venant du Pôle Nord qui permet de l’appeler sur Terre. Mais il rend aussi justice aux autres planètes des neuf mondes.
L’équipage du Comète à un lien très fort, ils ont é plus de 20 ans ensemble. Ils s’entraident et chacun est utile. Simon Wright est un expert en science, Grag sait piloter et possède une force prodigieuse, Otho peut modifier son corps et prendre l’apparence de n’importe qui. Cette camaraderie m’a beaucoup plus et les personnages sont attachants, drôle et utile.
Sur Jupiter, Curt rencontre la fameuse Joan. Ils vont apprendre à se connaitre et s’entraider.
L’atavisme (un rayon) change les Terriens en singes, Curt va enquêter sur cet étrange phénomène qui risque de menacer tous les êtres humains. Au même moment, il doit découvrir l’identité de l’Empereur de l’espace. Une intrigue bien menée avec plusieurs rebondissements.
Avant de mourir, les parents du Capitaine ont demandé à leur ami Simon Wright, à Grag et Otho, de lui apprendre à empêcher les gens d’utiliser la science pour de mauvaises intentions. Ses parents voulaient l’utiliser pacifiquement pour une utopie. J’ai bien aimé ce thème. Ce tome parle aussi de l’exploitation des indigènes, des civilisations anciennes et de la supériorité de l’intelligence sur la force brute.
Avec cette série, Hamilton devient l’un des pionniers du space-opéra. Un sous-genre de la science-fiction remplie de batailles spatiales et d’aventures (TRÈS connu de nos jours, grâce à Star Wars ou encore Star Trek.). La série fait également partie du « Sense of wonder » centré sur l’émerveillement intellectuel et émotionnel. J’ai beaucoup apprécié.
Malgré un style désuet (j’ai eu du mal à comprendre quelques mots), je trouve quand même que l’écriture d’Edmond Hamilton est soignée et agréable à lire ! Il y a un language scientifique didactiques qui est plaisant. L’intrigue est bonne et ionante à suivre. Les thématiques sont développés et intéressantes. J’était à fond dans l’histoire et j’ai é un bon moment.
La traduction est très bonne, Pierre-Paul Durastanti a réussi à retranscrire parfaitement le style et le vocabulaire d’Edmond Hamilton. Un traducteur à suivre !
La couverture de Philippe Gady est sublime, elle retrancrit parfaitement l’ésthétique pulp. ❤
Merci aux éditions du Bélial’ d’avoir édité pour la première fois Capitaine Futur, une injustice qui a mis du temps avant d’être réparé. J’achèterais les autres tomes. Pour l’instant, les quatre premiers sont disponibles. Si chacun à du succès le suivant suivra. Je prendrais également le Bifrost 90, consacré à Edmond Hamilton avec (en autres) une nouvelle, Le Berceau de la création, la dernière histoire du Capitaine Futur !
Version blog : https://thomasionculture.wordpress.com/2019/08/10/capitaine-futur-tome-1-lempereur-de-lespace-edmond-hamilton-chronique/
Je vous recommande ce titre !
Merci de m’avoir lu. Si vous avez aimé cette chronique, n’hésitez pas à aimer, commentée et à me suivre ici et sur les réseaux sociaux.