Avant d’être publié « La maison dans laquelle » de Mariam Petrosyan s’est échangé de main en main pendant une quinzaine d’années, c’est ce qu’a confirmé Monsieur Toussaint Louverture, sa maison d’édition, lors de son age à La Grande Librairie et c’est pour cette histoire de livre un peu caché que cet ouvrage m’a intéressé.
J’ai refermé ce livre depuis plus de trois semaines, j’ai lu d’autres livres depuis et pourtant je vis encore cette formidable aventure littéraire depuis que moi aussi je suis entré dans la maison, le même jour que Fumeur, un personnage qui nous accompagne dans la découverte de ce pensionnat particulier.
Dès notre entrée, nous sommes rebaptisés par un parrain et introduit dans un groupe, certains sont volants, roulants, d’autres rampants mais tous sont abîmés et les règles sont très compliquées car dans la maison nous vivons dans une galaxie inventée, à cause de l’enfermement peut-être, par la folie certainement mais aussi les secrets.
Alors comme Fumeur, nous cherchons à comprendre, il nous faut démêler le vrai du faux. La participation du lecteur est donc essentielle pour avancer dans cet univers et puis, même perdu on s’accroche, on fait des retours en arrière.
Evidemment il m’est impossible de relater tout le contenu de ce merveilleux livre de plus de neuf cent cinquante pages d’ailleurs je n’ai pas tout compris mais surtout je vous raconterais mon histoire dans la maison et vos fantasmes seront certainement différents.